Joumana
Haddad
Enfin
un véritable événement à retenir dans l'actualité de ce
mercredi !
ARTE,
ce jour, ( la mi-journée ), seul parmi tous les JT a consacré
environ 3 secondes à la démission du pape pour judicieusement
retransmettre de larges extraits
d' interviewes
de Joumana Haddad poète, journaliste et féministe libanaise,
précédemment auteure de '' j'ai tué Shéhérazade, '' et vient de
publier son dernier livre '' Superman
est arabe
''
Écrit
avec la même verve que "J’ai tué Schéhérazade :
confessions d'une femme en colère", son précédent ouvrage (
paru
en 2010
), Joumana Haddad condamne et surtout démontre ( une
fois de plus )
avec force arguments que les religions ont discriminé la femme dans
la cellule familiale aussi bien que dans la vie sociale
"
Le monothéisme est très misogyne ",
une démonstration magistrale émanant de Joumana Haddad féministe
pour le respect et l'obtention reconnus sans condition des droits de
la femme n'est pas sans rappeler ou à associer aux travaux et à
l'influence d'Élisabeth Badinter auprès des grandes et des grands
du féminisme universel
Point
de vue que je partage ( je
ne compte plus les fois où j'ai écris, qu'arabe ne signifiait pas
mécaniquement croyant ou musulman ?
), pour Joumana Haddad ce se sont les hommes qui doivent affirmer
progressivement une nouvelle masculinité
Avancer
c'est analyser et comprendre, réaliser que les religions
monothéistes sont des philosophies qui à la fois matérialisent et
sacralisent la volonté de domination, sont autant d'inventions de
toutes les sortes de hiérarchies artificielles les plus répandues (
dieu
des monothéismes et ses commanditaires )
Ce
constat implique, la nécessité de se référer, à seul fin de
s'émanciper, pour chacun d'entre-nous, à une meilleure connaissance
de ses propres limites - Crab
- 28 02 2013
Présentation de l'Éditeur :
Faisant
suite à J’ai tué Schéhérazade et écrit avec la même verve,
Superman est arabe dénonce le système patriarcal qui sévit dans le
monde arabe et qui s’enracine dans les trois religions
monothéistes. En discriminant la femme au sein de la famille et dans
la vie sociale, ces religions n’ont pas seulement favorisé le
machisme mais l’ont aussi institutionnalisé et sacralisé.
Machisme qui, sous l’apparence de la force, de la confiance en soi,
de l’aplomb ou de la fierté individuelle ou clanique, traduit au
contraire un profond sentiment d’insécurité et des peurs
irrationnelles. En ces temps de grands bouleversements politiques
dans cette région du monde, l’auteur, en mêlant confidences,
réflexions, traits d’humour et échappées poétiques, insiste sur
cette idée que les luttes engagées ces deux dernières années pour
la liberté et la dignité n’aboutiront à rien sans l’affirmation
progressive d’une “nouvelle masculinité” arabe, c’est-à-dire
sans l’établissement d’un rapport radicalement différent entre
l’homme et la femme, et entre chacun d’eux et son propre corps
Suite :
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La poésie dit l'essentiel avant que la philosophie ne s'en mêle, et dans toute l'histoire de la vie spirituelle de l'humanité il n'y a jamais qu'un seul créateur, le poète, ainsi qu’un unique miracle, la musique.
.
Athée libertaire et non athée chrétien, amoureux des arts et plus particulièrement de l'Opéra.
Prioritairement engagé pour combattre l'antisémitisme et participer au débat public afin de réunir les conditions d'un changement ouvrant la voie à une démocratie avancée. En remplaçant le système politique actuel jacobin ou monarchique par une république girondine.
Claude Bouvard
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