"
dimorphisme sexuel de taille ".
Pourquoi
les femmes, en moyenne, sont plus petites que les hommes d'environ 15
centimètres ?
Tout
simplement, chacun, chacune devrait le savoir, les femmes ne sont pas
des baleines bleues, sinon, sans le justifier, parce que '' nos corps
seraient ainsi l'expression concrète d'une inégalité imposée
depuis des millénaires " ?
Mais,
aujourd'hui, intéressons-nous à Le Point.fr, qui s'est décidé
sans exclusions à poser de vraies questions :
Publié par Le Point ( G )
le 21/01/2014 à 15:30
Commençons
par lire l'article du Point titré : À quoi sert
l'orgasme féminin ?
Sous-produit
de l'orgasme masculin ? Héritage culturel ? Le mystère de la
jouissance de la femme reste entier malgré la publication d'une
récente étude
Charlotte
Gainsbourg cherche désespérément l'orgasme avec Shia Labeouf dans
" Nymphomaniac ", le dernier film de Lars von Trier. © Les
films du losange
Par
Frédéric
Lewino
C'est
une des questions les plus brûlantes de la science actuelle : quelle
est l'utilité de l'orgasme féminin ? Pourquoi l'évolution a-t-elle
cru bon de gratifier la femme d'un petit (ou grand) plaisir ? La
question peut paraître triviale et même sexiste. Pourtant, depuis
des décennies, les experts sont incapables d'y apporter une réponse
claire et nette, malgré d'innombrables préliminaires scientifiques.
La seule chose certaine, c'est que si l'homme a besoin de jouir pour
éjaculer, en revanche, la femme n'a nul besoin de se pâmer pour
enfanter. Du reste, c'est le cas de nombre d'entre elles, par la
faute ou non de leur partenaire, mais cela est une autre histoire...
Voilà
quelques années, dans un livre qui a fait beaucoup de bruit, la
philosophe-biologiste Elizabeth Lloyd a recensé une vingtaine de
justifications à l'orgasme féminin avancées par les biologistes.
Par exemple, l'orgasme féminin pourrait renforcer la solidité du
couple. En effet, l'homme s'attacherait davantage à une femme qui
lui donne l'impression d'être plus " experte ". L'orgasme
servirait donc aux femmes à retenir l'homme au foyer pour qu'il
s'occupe mieux des enfants. Une deuxième explication avance qu'un
formidable orgasme féminin encouragerait le mâle à remettre
immédiatement le couvert, ce qui augmente la probabilité pour la
femme de tomber enceinte d'un homme de forte valeur, dans la mesure
où il est capable de doubler la mise... Troisième explication, plus
glaire à glaire : les tremblements de l'utérus durant l'orgasme
créeraient un effet de succion qui aiderait ces flemmards de
spermatozoïdes à se frayer un chemin vers l'ovule.
Cadeau
de l'autre sexe
Après
avoir passé en revue toutes ces explications, Elizabeth Lloyd n'est
finalement convaincue par aucune. Elle n'y voit que des hypothèses
sans véritable fondement. Comment expliquer, par exemple, que 10 %
des femmes sont frigides si l'orgasme est aussi important ? Par
ailleurs, de nombreuses femmes parviennent mieux à l'orgasme en
stimulant elles-mêmes leur clitoris plutôt qu'en subissant le
va-et-vient poussif de leur partenaire. Aussi, la philosophe fait
remarquer que les sexes masculins et féminins ne sont pas vraiment
conçus pour permettre une stimulation du clitoris durant la
pénétration. Elle en conclut donc que l'orgasme féminin n'est
qu'un sous-produit de celui de l'homme. Une sorte de cadeau de
l'autre sexe. Bref, l'orgasme serait à la femme ce que le téton est
à l'homme : un accessoire sans réelle utilité. Autant dire que
Lloyd ne s'est pas fait que des amies parmi la gent féminine.
Pour
tenter d'en savoir un peu plus, le psychologue Brendan Zietsch (
université du Queensland) et le biologiste Pekka Santtila
(université d'Âbo Akademy ) ont interrogé quelque dix mille frères
et soeurs, jumeaux ( vrais et faux ), finnois sur leurs pratiques
sexuelles. Leur questionnaire portait sur la durée de l'orgasme pour
les hommes et sur la fréquence et la facilité à atteindre la
jouissance pour les femmes. Leur étude vient d'être publiée dans
la revue Animal Behavior ( Elsevier ). Leur idée est que si
l'orgasme féminin n'est qu'un sous-produit de l'orgasme masculin,
cela implique qu'ils sont tous deux sous la dépendance du même
groupe de gènes.
Processus
sélectif
L'étude
établit que les vrais jumeaux partagent des orgasmes davantage
similaires que les faux jumeaux (de même sexe) et que des frères
entre eux (ou des sœurs, entre elles). À première vue, ce résultat
prêche donc en faveur d'un contrôle génétique de l'orgasme et,
par conséquent, d'une jouissance féminine " sous-produit ".
Néanmoins, aucune corrélation n'a pu être décelée entre la façon
de jouir de jumeaux de sexes opposés et celle de simples frères et
sœurs. Cela semblerait indiquer une indépendance génétique
concernant l'orgasme entre les hommes et les femmes. Donc échec à
la théorie du " sous-produit ". Les deux scientifiques en
tirent la conclusion que la femme éprouve probablement un orgasme
grâce à une homologie physiologique et anatomique avec l'homme,
mais que celui-ci s'est maintenu grâce à son propre processus
sélectif, indépendant de celui de l'homme.
Si
les militantes Femen peuvent sabler le champagne à l'écoute de
cette conclusion, nous n'en savons pas plus sur le rôle joué
exactement par l'orgasme féminin. Zietsch et Santtila reprennent
l'idée que celui-ci serait plutôt un héritage de nos lointains
ancêtres qui vivaient une grande promiscuité sexuelle. Et de
rappeler que, chez les espèces de singes vivant en communauté comme
les chimpanzés, les bonobos et les macaques, les femelles savent
jouir, alors ce n'est pas le cas chez les gibbons vivant en couple.
Autre observation à méditer : chez le macaque japonais, l'orgasme
féminin est d'autant plus élevé que le mâle appartient à un rang
élevé. Mais faut-il en tirer une conclusion concernant l'espèce
humaine ? Un président donne-t-il plus de plaisir à une femme qu'un
simple citoyen ? Le sujet mérite encore de nombreuses recherches -
Fin de l'article
Morale :
Dans
tous les cas, ça se discute, mais toujours après l'amour !
Suite,
''
L'orgasme républicain '' :
Crab 24 Janvier 2014
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La poésie dit l'essentiel avant que la philosophie ne s'en mêle, et dans toute l'histoire de la vie spirituelle de l'humanité il n'y a jamais qu'un seul créateur, le poète, ainsi qu’un unique miracle, la musique.
.
Athée libertaire et non athée chrétien, amoureux des arts et plus particulièrement de l'Opéra.
Prioritairement engagé pour combattre l'antisémitisme et participer au débat public afin de réunir les conditions d'un changement ouvrant la voie à une démocratie avancée. En remplaçant le système politique actuel jacobin ou monarchique par une république girondine.
Claude Bouvard
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