L’idéologie victimiste
nuira toujours à la cause des femmes.
Je
ne partage pas du tout les conclusions victimistes ni de Pauline
Lambert ni de Catherine Clément, lesquelles exposent que « les
femmes, sur la scène d’opéra chantent, immuablement, leur
éternelle défaite ». Se reporter à leurs ouvrages.
L’opéra,
c’est
l’art de nuancer.
Avant
tout pourrais-je dire, l’opéra
plus
que tout autre art montre les effets dévastateurs du sexisme,
l’importance dévastatrice du pouvoir politique indissociable du
pouvoir patriarcal et religieux, lesquels ont généré un « contrat
social » nuisible aux femmes - mais l’art de l’opéra n’est
pas sans nuances, il n’est jamais l’expression d’une idéologie
duelle.
Dans
ce XVIIIe siècle où les femmes avaient pratiquement tout gagné,
avant que les robespierristes ne leur reprennent tout en passant peu
après pas la case Napoléon et son infâme code civil complètement
défavorable aux femmes, c’est ici, à titre d’exemple, de
rappeler que ce n’est pas sans nuance que le très grand féministe
Mozart associé au très cultivé libertin Da Ponte dans l’opéra
des opéras leur œuvre commune " Don Giovanni "
subtilement montrent que les victimes supposées ( Donna Elvira,
Donna Anna et Zerlina ) ne sont pas indemnes de toute duplicité ou
d’égoïsme, sinon il faudrait se mettre à croire à la solidarité
féminine, faut pas rêver - Don Giovanni ne les avaient-il pas
toutes trompées avec leurs meilleures amies ? - CRAB
Extrait
vidéo :
La
Traviata
Suite
–
Qui
sont les femmes
Suite
1
- La
grandeur de l’Occident
Suite
2
- Cosi
fan tutte
Suite
3
-
Opéra
et féminisme
Réponse à L.....e S......n : Aucune discrimination ne peut-être qualifiée de positives - j’ai toujours dit et je le maintiens que la discrimination dite positive en faveur des femmes n’est pas plus défendable que d’autres discriminations.
RépondreSupprimerToutes les discriminations sont antirépublicaines, donc indéfendables au même titre que n’importe quelle dictature quelle soit de gauche, de droite ou théologique.
À l’attention d’Aline.
RépondreSupprimerMa critique des mouvements « féministes » victimistes ou de l’intersectionnalité n’a pas pour finalité de nuire aux femmes dans la mesure où dans ces obédiences sectaires il n’y a pas que des femmes pour distiller sur la place publique une idéologie duelle nuisible à la cause - un ensemble d’allégations, sans autre objet, qu’une tentative qui restera vaine de déconstruire le bien dérangeant féminisme universel.
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Dans " La clémence de Titus ", Mozart nous dit que le pouvoir se montre toujours de la même manière, ce qui a changé, c’est notre vision de cette phénoménologie du pouvoir.
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Mozart est, pour notre plus grand bonheur, le chantre de l’émotion.
C’est la grandeur de l’Occident, c’est d’avoir compris très tôt que la mort est absence de sensation, l’indication d’un état subséquemment sans émotion.
Aline, je devine que vous n’êtes pas française, ce n’est pas une tare, mais pourquoi me faites-vous ce procès ?
RépondreSupprimer.
Oui, nul ne peut néantiser ce qui a eu lieu, les pages sombres de l’occident, nais nul ne peut néantiser ce qui a fait et fait encore la grandeur de l’occident.