Histoire
du bisou dans la
Tunisie d’Octobre
2019
Nessim
Ouadi est en prison depuis le 6 octobre, condamné après avoir
embrassé son amie tunisienne. Elle, a été condamnée à 3 mois
et demi de prison ferme.
L’affaire
embarrasse en Tunisie, où elle a été rebaptisée
« affaire du bisou ».
Tout commence le 29 septembre. Nessim Ouadi, Franco-Algérien de
33 ans, cadre à Marseille, se rend à Tunis où il passe la
soirée avec une amie tunisienne. Après quelques verres, ils
repartent en voiture et s’arrêtent au bord d’une route
touristique pour s’embrasser. C’est là que l’histoire tourne
au cauchemar.
Une
patrouille de police s’arrête pour les contrôler et déduit qu’il
y a « atteinte à la pudeur ». Les ennuis ne s’arrêtent
pas là. Lorsque les policiers demandent leurs papiers au couple, si
la Tunisienne obtempère, Nessim Ouadi, lui, ne réagit pas de suite,
ne parlant pas arabe, comme
le raconte son avocat Me Ghazi Mrabet à Libération. Son
passeport était dans le coffre. Les policiers l’insultent et le
font descendre de force. S’ensuivent une fouille du véhicule et
une visite au commissariat »
Trois
et quatre mois de prison
Le
ton monte vraisemblablement et le Français se retrouve le lendemain
devant le tribunal pour "atteinte
à la pudeur, atteinte aux bonnes mœurs, outrage à fonctionnaire
public, état d’ébriété et refus d’obtempérer« .
Son amie comparaît elle pour »atteinte à la pudeur et refus
d’obtempérer". Ils nient, ne parlent que de baisers échangés
et dénoncent l’attitude agressive de la police. Ce qui n’empêche
pas le tribunal de les condamner à quatre mois et demi de prison
ferme pour lui et trois mois pour elle.
L’avocat
de Nessim Ouadi a fait appel, jugeant que « ce cas renforce
un système où la police est confortée dans sa toute-puissance »
et que « l’affaire
a été montée de toutes pièces ».
Mais cette condamnation créée d’autant plus « un malaise »
qu’elle « est à contre-courant de l’esprit de tolérance
du pays », ajoute l’ambassadeur français Olivier Poivre
d’Arvor.
Source
SUD
OUEST
Aux
temps du protectorat - Histoire du bisou dans la Tunisie des années
20 - «
L’aimée
de tous
»
Star
tunisienne des années 1920, issue d’une famille juive de
Tunis, Marguerite dite Habiba Msika s’est lancée très tôt dans
la musique grâce à sa tante Leïla Sfez, une chanteuse réputée à
l’époque.
Mais
elle s’est surtout orientée vers un répertoire léger.
Davantage
chanteuse de variété que réellement cantatrice, Habiba Msika
enflammait son public par sa voix charmeuse, ses chansons coquines et
sa personnalité hors normes.
Elle
soignait son personnage, alternait les tenues de scène excentriques
et provocantes… jusqu’à devenir une star, voire un véritable
sex-symbol de son époque.
Ce
que traduisait bien son surnom (jeu de mots sur son pseudonyme
Habiba) : “habib’t el koll” (l’aimée de tous).
Fiche
Sur
les réseaux sociaux les Tunisiens se sont emparés de l’histoire,
la rebaptisant « affaire du bisou ». Mais dans un
contexte de peur de la répression, c’est d’un élu qu’est
venue la réaction la plus marquante. Sur sa page Facebook, Raouf
El May a publié
une photo de lui embrassant sa femme en public. Dans le commentaire,
il s’adresse au président :
« Dites-moi
à quel poste de police je dois me rendre pour subir ma peine de
prison. Cela fait quelques mois que j’ai renoncé à mon immunité
parlementaire »
Suite
:
Tunisie.
Violences salafistes
En France - Comme c’en était pas assez de rater l’évolution de l’islamisation française, peu de temps après, voici que nos tribuns islamophiles d’un état d’esprit munichois quand il n’est pas clientéliste se découvrent un nouvel héros issus des grandes artères victimaires des néo-quartiers extensions urbaines de nos villes - c’est ainsi que se renouvelle la sainte famille à l’aise dans un environnement idéalisé - désormais " voici l’Homme" récompensé à Cannes par la police de la pensée ou, ce qui revient au même, par les victimaires patentés idiots utiles de l’islamisation françaises, le réalisateur Ladj Ly gonflé à bloc se croyant tout permis traite Zineb El Rhazoui de terroriste, laquelle fort judicieusement avait pris la défense des policiers en évoquant dans un contexte violent particulier leur droit à la légitime défense contre la racaille qui avait tenté de les assassiner en essayant, à coup de cocktail Molotov de les faire brûler dans leurs véhicules.
RépondreSupprimer