lundi 9 décembre 2019

L’Amour m’a tué


Pompéi – fresque murale

« Le but, atteignez-le en même temps ; c'est le comble de la volupté, lorsque, vaincus tous deux, femme et homme demeurent étendus sans force.
Voilà la conduite à suivre, lorsque le loisir te laisse toute liberté, et que la crainte ne te contraint pas à hâter le larcin d'amour.»
Ovide, extrait de " L’art d’aimer "
Racine du pire des sectarismes
Dans toute l’histoire la vie spirituelle de l’humanité les religions du monothéisme n’ont jamais réussies à conduire une seule population à la paix civile ni à faire la paix avec ses voisins.

Les amours
Les amours, c’est le sexuel dans une société où l’homosexualité ou encore la bi-sexualité est considérée ni plus ni moins « normale » que l’hétérosexualité.

Métamorphose
En Occident l’attraction physique mutuelle se métamorphose selon un fantasme généré par la religion catholique en « l’amour » - puis au fil du temps « l’amour » devient une notion dont s’emparent les hiérarchies des deux principaux monothéismes ( catholique et musulmane) sans pour autant apporter la paix ni dans les foyers ni dans la ville.

Dans une société libertaire comme la nôtre, l’amour n’est pas coercible à la monogamie étant donné que le polyamour est un mode de vie de plus en plus partagé, lorsque à l’aune du mariage règnent en maîtresses absolues les plus délicieuses infidélités ;
les amours sont donc insécables de la règle d’une sexualité sincère la plus proche de la nature, laquelle nature, chacun le sait, déteste la monogamie autant que le vide.
Noter que dans la nature lhyper-majorité des mammifères n’est pas monogame - 5 % sont naturellement monogames.

Le polyamour, c’est la règle de vie régissant la-les sexualités de bon nombre de nos compatriotes, lesquels par ailleurs, depuis longtemps, sont largement sécularisés, sans compter que la plupart d’entre-eux se sont parfaitement émancipés quand ils ne sont pas consciencieusement et in extenso devenus imperméables aux religions.

Sur le fond, l’amour, c’est quoi au juste ?
L'amour, c’est une ruse de la nature pour perpétuer l’espèce, l'individu est sacrifié à l'espèce ;
Les religions du monothéisme se servent de ce concept " l’amour " pour sacraliser la reproduction de l’espèce et la femme hors la vie publique ;
une notion, laquelle ne fait pas seulement frétiller les platoniciens ou les amoureux des bondieuseries en tous genres puisque ce corpus fabriqué de toutes pièces pour « le plus grand bonheur de l’humanité » va droit au cœur de nos chers économistes et de nos chers politiciens pros-économie libérale, pros-croissance démographique, pros-croissance économique, - enfin, ces « élites » gangrenées à deux cents pour cent par l’idéologie productiviste d’un monde pourtant d’hier, mais toujours à l’aise dans un costume ( qu’ils sont les seuls à pouvoir se le payer ) pro-républicains jacobins, pros-théocratie, pros-européens sans nuance, pour le laisser aller de la mondialisation, lesquels sont objectivement ennemis des idéaux républicains d’essence girondine, ce qui implique que tout ce joli monde plein aux as hors TVA se contrefiche de savoir si l’heure est à la décroissance démographique, et à la décroissance économique pourvu que ce soit toujours les mêmes qui s’en mettent plein les poches.

VIDÉO 1 – Aurélien Barrau

VIDÉO 2 – Les Amours

Mais bon, on peut toujours se consoler en se rappelant que sans le " vivant ", entendez sans le végétal et l’animal " la planète poursuivra sa route sur le plan de l’elliptique en attendant le moment ultime de son anéantissement par le soleil.

Construire ensemble la société, ce n’est pas vivre ensemble aimer tout le monde, c’est n’aimer personne.
Le vivre ensemble ai-je très souvent rappelé, c'est la loi du plus fort, dans la jungle les animaux vivent ensemble – les fables d’Ésope et de La Fontaine sont là fabuleusement universelles pour nous le rappeler.

Donc construire ensemble la société suppose que les convictions intimes de chacun ( notamment religieuses ) soit écartées de l'action politique, sinon le lion ne laissera rien derrière lui si la loi n‘est pas là pour l’empêcher ou le retenir – c’est la fonction première de l’État de Droit.

Seraient mieux représentées à l’Assemblée Nationale les populations de chacune des régions de notre pays en déposant « notre » actuelle république jacobine, laquelle au fil du temps ne sait plus respecter la parole populaire ni faire respecter la laïcité sur l’ensemble de nos territoires.
À la place, il conviendrait de constituer une république girondine laïque respectueuse de la loi de 1905 *1, soucieuse de l’égalité entre femmes et entre femmes et hommes.- - - 1. #RespectezLaLoiDe1905
CRAB

 
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1 commentaire:

  1. Réponse à Clarisse
    Le féminisme islamique est un oxymore, au même titre que les féminismes à deux neurones, lesquels sont aux antipodes du féminisme universel.
    .
    En finir avec les pudibonds ou les féministes à deux neurones, soit les victimistes, les racialistes ou de l’intersectionnalité, c’est en finir avec dieu, sinon c’est en finir avec les obscurantistes.

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La poésie dit l'essentiel avant que la philosophie ne s'en mêle, et dans toute l'histoire de la vie spirituelle de l'humanité il n'y a jamais qu'un seul créateur, le poète, ainsi qu’un unique miracle, la musique.
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Athée libertaire et non athée chrétien, amoureux des arts et plus particulièrement de l'Opéra.
Prioritairement engagé pour combattre l'antisémitisme et participer au débat public afin de réunir les conditions d'un changement ouvrant la voie à une démocratie avancée. En remplaçant le système politique actuel jacobin ou monarchique par une république girondine.
Claude Bouvard

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