Citation
Il
peut bien se faire qu'aucune d'elles (
les religions )
ne soit vraie, mais il est impossible en tout cas que plus d'une le
soit.
Lucrèce
L’Ancien,
le Nouveau Testament ou le coran présentent un dieu enfermé dans sa
« sagesse », en réalité une absence de la présence d’une
réelle sagesse non
sans rappeler
par certains aspects d’autres dieux avant-eux pour n’offrir
à
l’humanité
que le spectacle désolant de l’état d’esprit, de la morale ou
de la mentalité de leurs rédacteurs, autant de scribes dont la
présence de la sagesse chez-eux
n’est en rien un trait de caractère.
Le
sage, je pense plus particulièrement au romain poète philosophe
Lucrèce a plus de mérite que leurs dieux parce que leurs dieux y
compris les dieux du monothéisme ont hérité par nature de l’idée
de la « sagesse » qu’exprime chez les grecs Platon ou Aristote
alors, que la sagesse humaine est acquise...c’est
bien là, ce qui fait la différence.
Avec
Lucrèce, l’idée de cette présence immédiate de la sagesse prend
corps, en
son temps visionnaire,
inventant un nouveau langage en
opposition pourrait-on dire à la préparation ambiante d’un
vocabulaire chrétien,
sans doute, fut-il par la pensée critique acquise en conjuguant la
poésie et la raison le premier à initier dans l’esprit de ses
contemporains ou pour
les
Hommes que nous sommes de
découvrir la fraîcheur d’une pensée critique dans l’exercice
de la plus fine déconstruction de la psyché délétère des
inventeurs de dieux contre-nature plus
dominateurs,
plus instrumentalisés ou plus toxiques les uns que les autres. -
CRAB
Citation
C'est
trop souvent la religion elle-même qui enfanta des actes criminels
et impies. Lucrèce
De
la nature - de rerum natura de Lucrèce, 1er
siècle avant l’ère commune
- Extrait
Mère
des Romains, charme des dieux et des hommes, bienfaisante Vénus,
c'est toi qui, fécondant ce monde placé sous les astres errants du
ciel, peuples la mer chargée de navires, et la terre revêtue de
moissons; c'est par toi que tous les êtres sont conçus, et ouvrent
leurs yeux naissants à la lumière. Quand tu parais, ô déesse, le
vent tombe, les nuages se dissipent; la terre déploie sous tes pas
ses riches tapis de fleurs; la surface des ondes te sourit, et les
cieux apaisés versent un torrent de lumière resplendissante.
[ ] Dès que les jours nous offrent le doux aspect du printemps, dès que le zéphyr captif recouvre son haleine féconde, le chant des oiseaux que tes feux agitent annonce d'abord ta présence, puis, les troupeaux enflammés bondissent dans les gras pâturages et traversent les fleuves rapides tant les êtres vivants, épris de tes charmes et saisis de ton attrait, aiment à te suivre partout où tu les entraînes! Enfin, dans les mers, sur les montagnes, au fond des torrents, et dans les demeures touffues des oiseaux, et dans les vertes campagnes, [1,20] ta douce flamme pénètre tous les cœurs, et fait que toutes les races brûlent de se perpétuer. Ainsi donc, puisque toi seule gouvernes la nature, puisque, sans toi rien ne jaillit au séjour de la lumière, rien n'est beau ni aimable, sois la compagne de mes veilles, et dicte-moi ce poème que je tente sur la Nature [ ]
Fais cependant que les fureurs de la guerre s'assoupissent, et laissent en repos la terre et l'onde. Toi seule peux rendre les mortels aux doux loisirs de la paix, puisque Mars gouverne les batailles, et que souvent, las de son farouche ministère, il se rejette dans tes bras, et là, vaincu par la blessure d'un éternel amour, il te contemple, la tête renversée sur ton sein; son regard, attaché sur ton visage, se repaît avidement de tes charmes; et son âme demeure suspendue à tes lèvres. Alors, ô déesse, quand il repose sur tes membres sacrés, [ ] et que, penchée sur lui, tu l'enveloppes de tes caresses, laisse tomber à son oreille quelques douces paroles, et demande-lui pour les Romains une paix tranquille.
[ ] Dès que les jours nous offrent le doux aspect du printemps, dès que le zéphyr captif recouvre son haleine féconde, le chant des oiseaux que tes feux agitent annonce d'abord ta présence, puis, les troupeaux enflammés bondissent dans les gras pâturages et traversent les fleuves rapides tant les êtres vivants, épris de tes charmes et saisis de ton attrait, aiment à te suivre partout où tu les entraînes! Enfin, dans les mers, sur les montagnes, au fond des torrents, et dans les demeures touffues des oiseaux, et dans les vertes campagnes, [1,20] ta douce flamme pénètre tous les cœurs, et fait que toutes les races brûlent de se perpétuer. Ainsi donc, puisque toi seule gouvernes la nature, puisque, sans toi rien ne jaillit au séjour de la lumière, rien n'est beau ni aimable, sois la compagne de mes veilles, et dicte-moi ce poème que je tente sur la Nature [ ]
Fais cependant que les fureurs de la guerre s'assoupissent, et laissent en repos la terre et l'onde. Toi seule peux rendre les mortels aux doux loisirs de la paix, puisque Mars gouverne les batailles, et que souvent, las de son farouche ministère, il se rejette dans tes bras, et là, vaincu par la blessure d'un éternel amour, il te contemple, la tête renversée sur ton sein; son regard, attaché sur ton visage, se repaît avidement de tes charmes; et son âme demeure suspendue à tes lèvres. Alors, ô déesse, quand il repose sur tes membres sacrés, [ ] et que, penchée sur lui, tu l'enveloppes de tes caresses, laisse tomber à son oreille quelques douces paroles, et demande-lui pour les Romains une paix tranquille.
Lucrèce
Avertissement
Ne
craignons pas,
parce
qu’ils conviennent, parce
qu’ils sont appropriés
d’utiliser des
mots ou
des expressions que
d’autres ont dénaturés
ou carrément salis.
Qu’en
est-il de
la sagesse à
notre époque marquée par un recul culturel, par
l’infantilisme sans limite bien
souvent généré
par des
racistes
anti-blancs
ou
anti-autres qu’eux-mêmes, auto-racialisés
et
soucieux
d’effacer
les
mémoires, l’histoire,
la généalogie
propre
à chaque
étape significative
de
l’histoire
d’un
pays, lesquels
pour
beaucoup d’entre-eux des islamo-gauchistes,
qui
en
outre, envisagent
non
sans ridicule
de
déboulonner
des statues ;
c’est
un
recul de la pensée correspondant pour
l’essentiel
à la main-mise par les platoniciens et les aristotéliciens
sur
l’école, soutenus
pour
des raisons purement carriéristes
par
la majorité de la classe politique,
laquelle
vient de connaître un échec retentissant
dû
à une abstention record
*1
;
n’avait-elle
pas
auparavant,
jugé
préférable d’enseigner le fait religieux à l’école sans
enseigner en contrepartie le fait athée
*
2
?
*1
–
Ici, il faut rappeler, compte
tenu, une fois de plus, du résultat des élections d’hier (
28 Juin
),
que les élus ne représentent qu’eux-mêmes, d’où
l’urgence de remplacer par une république girondine cette
république jacobine qui a failli à tous
ses devoirs au profit d’une oligarchie exclusivement
préoccupée de dépouiller les populations de
tout leurs droits ;
d’où
la
nécessité de rétablir
la souveraineté nationale
et d’établir des contraintes visant à réguler nos relations dans
le cadre d’une Europe des Nations et vis à vis de la
mondialisation.
*2
- ne
pas confondre avec l’enseignement de "
Les lumières ", ni
oublier que nos libertés, que
notre
identité sont
menacées en permanence dans
l’objectif pas encore complètement atteint
de
faire de nous tous
des
consommateurs tous
pareils
et
autant que possible croyants dans une divinité (
l’espoir fait vivre, n’est-ce pas ?
) :
l’identité
des peuples sacrifiées écrasés
sous
le
poids
d’un libéralisme
sans règle, nullement
pensé
en terme de concurrence loyale et
d’une
mondialisation sans régulation sous
le contrôle
délibéré
de
« sachants », si chers aux platoniciens
;
sur
ce modèle maastrichtien
et mondialiste déstructurant
viennent
se greffer
d’autant plus naturellement
les tentatives répétées
d’islamisation
de la société au
détriment de la laïcité ;
en
outre à
ce propos, se
souvenir que l’immigration musulmane
*3
n’est pas une
immigration
choisie par
la majorité de nos
compatriotes
ni
l’immigration en général surtout
dans des périodes de chômages qui
n’en finissent pas de pénaliser notre pays
depuis près
d’un
demi-siècle
;
laquelle
immigration
convient
parfaitement à une partie importante du patronat
et à l’oligarchie au pouvoir dans de
nombreux
domaines
de la société,
donc une
doxa pas
seulement
révélatrice
des
idéaux de
la grande majorité de la classe politique
qui pourtant
minoritairement
gouverne contre la volonté de la majorité des français dont celle,
cette
majorité
qui, entre-autres,
avait
dit non à Maastricht.
RAPPEL,
*3
- c’est
parfaitement prédictible, sans
abroger le regroupement familial, il sera impossible de reprendre les
territoires perdus
de la république.
Curieusement
l’immigration musulmane ne prend jamais la direction des pays
riches, voire
richissimes
des régions
du
monde
dominées
par des musulmans, pourquoi ? - CRAB
Suites
Extraits - De la nature - de rerum natura
RépondreSupprimer.../...
La piété, ce n'est pas se montrer à tout instant la tête voilée devant une pierre, ce n'est pas s'approcher de tous les autels, ce n'est pas se prosterner sur le sol la paume ouverte en face des statues divines, ce n'est pas inonder les autels du sang des animaux, ni ajouter des prières aux prières, mais c'est plutôt de regarder toutes choses de ce monde avec sérénité.
Lucrèce -1er siècle avant l'ère commune -
Meilleure traduction :
SupprimerChant V
[ .../... ]
Ô race infortunée des hommes, dès lors qu’elle attribua aux dieux de telles actions et qu’elle leur imputa d’âpres colères ! Quels grands glissements ils ont alors fait naître pour eux, quelles profondes blessures pour nous, quelles larmes pour nos propres descendants ! La piété, ne consiste nullement à se montrer souvent, la tête couverte d’un voile, tourné vers une pierre, à s'approcher de tous les autels, à se prosterner allongé de tout son long sur le sol, à tendre ses mains ouvertes vers les sanctuaires des dieux, à inonder les autels du sang des quadrupèdes, à enchaîner des vœux à d’autres vœux, mais c'est bien plutôt pouvoir tout considérer d’un esprit exempt d’agitation.
Lucrèce - de rerum natura, 1er siècle avant l'ère commune -
page 417 - Imprimerie Nationale éditions
À l’attention de Corine
RépondreSupprimerJ’ai lu l’Ancien et le Nouveau Testament puis le coran, à l’exception de quelques textes relativement bien écrits dans l’ A T, quelques rares textes à peu près bien écrits dans le N T, je ne connais rien de plus mal écrit que le coran, un texte imbuvable, sans poésie ni caractère.
Pour moi, le livre des livres, c’est le " De rerum natura " du poète philosophe Lucrèce, vous pouvez en faire votre livre de chevet.
"C'est de l'enfer des pauvres qu'est fait le paradis des riches"
RépondreSupprimerVictor Hugo
Il faux beaucoup de pauvres, beaucoup de précaires, beaucoup de tout justes pour obtenir une minorité d'un peu aisé, de mieux aisé, de très aisé, de riches et de très riches - rien de nouveaux sous le soleil excepté peut-être en Crêtes, il y a 4.000 ans, depuis que nous savons que Minos n'a jamais existé, que cette civilisation crétoise n 'a jamais eu de roi, mais des villes autonomes comportant une place ou un forum de la convivialité.
À l’attention de Corine
RépondreSupprimerVoltaire estimait que l’athéisme était bon pour l’aristocratie mais pas pour le peuple – la France n’est pas le pays de Voltaire mais de Lucrèce et de Jean Meslier.
Municipales 28 JUIN
RépondreSupprimerL'abstention a démontré que les élus quels qu'ils soient ne représentent qu'eux-mêmes.
Morale – faire son devoir.
RépondreSupprimerOn est libre quand on a compris qu'on est pas libre - dans cette perspective la notion '' faire son devoir '' échappe à la morale, mieux échappe à la corruption que propose la morale duelle des monothéismes.
.
Un athée sait que s'il fait bien ou mal qu'il ne sera ni récompensé ni puni puisque la mort est absence de sensation. La mort ne se vit pas, elle se subit
Citation :
…, il faut reconnaître, [ .../...], que l’âme se dissipe et se disperse à l’extérieur du corps, c’est à dire qu’elle meurt.
[ .../... ]
…, ainsi l’âme ne peut exister par elle-même indépendamment du corps et de la personne elle-même, qui apparaît en quelque sorte comme le vase qui la contient, à moins que tu ne préfères imaginer une union étroite entre les deux, puisque se noue une interpénétration entre l’âme et le corps.
LUCRÈCE, De rerum natura page 221, Imprimerie nationale édition