La
Culture assassinée
Hypatie
dont la singularité
fait tâche dans une époque du premier quart de millénaire pas
si éloignée de la nôtre, où la montée des intégrismes, quand
la prétention des '' modérés religieux '' de toutes confessions à
travers des revendications cléricales cherchent à dominer ou à
pérenniser leurs pouvoirs sur les consciences et assujettir à leurs
idéologies les jeunes enfants dans les écoles de notre république
Hypatie
une personnalité,
à son époque ( 370 – 415 de notre ère ), supérieure à tout
autre, cette femme de culture grecque, passionnée d’algèbre, de
géométrie et d’astronomie, titulaire d’une chaire de
philosophie, aura consacré ainsi toute sa vie à la pensée
philosophique dans une société d'Alexandrie, dont l'élite
intellectuelle est persécutée ou subissant jour après jour,
l'esprit de secte, l'absolutisme, le délire d'intégristes religieux
adeptes des monothéismes, d'une intolérance sans égale
Par
la suite le dernier des grands monothéismes ( grands
pour la longueurs,mais aussi les longueurs et non par la qualité,
plutôt infantile, des textes
) , en matière d'intolérance, ne brillera que par son absence de
nouveauté : La tradition islamique ( Hadith
)
cite Mahomet: « Ma nation se divisera en 72 ethnies. Un seule
d’entre elles échappera ( à l’enfer ) »
Judéo-chrétiens,
mais surtout chrétiens assujettis à des textes fondés sur de
prétendues '' révélations '' ( pour
chacune des confessions
), celles d'un '' dieu unique '', ou la soumission est la règle
universelle, entreprenant la déconstruction des sociétés
polythéistes qui ELLES n'interdisaient pas la liberté d'expression
où des philosophes, incroyants tel Démocrite, Leucippe, Lucrèce (
par
exemple
) et croyants polythéistes se côtoyaient et débattaient librement
des idées ou de la philosophie ou encore des pratiques
philosophiques, quand il ne s'agissait de poésie philosophique ou
encore de jouer, parfois
même de
se
jouer, par le jeu d'une saine concurrence, en public,
la Tragédie
Époques
de l'antiquité et des premiers siècles où le fondamentaliste
Platonicien s'opposant à l'athéisme ou le déisme aristotélicien (
plus laïcisé ) pouvait être encore un des objets mis à l'épreuve
de l'exercice de la réflexion critique de toutes et de tous ceux
épris de l'idée de liberté de se manifester en prenant la parole
en public - mais la notion de liberté n'est pas, et ne sera jamais
hier et aujourd'hui, synonyme de monothéisme - en témoigne, si
besoin est les guerres inter-religions de notre époque, la traque
sauvage des incroyants, le sort, en son temps, qui fut réservé à
Hipatia :
Histoire
de se détendre...un peu : Croire, c'est vraiment pas bien du
tout, l'ADN d'un organisme mort à une durée de vie de 521 ans, donc
il n'y aura pas la moindre possibilité de cloner des dinosaures,
quand aux possibilité de résurrection seules les graines dans la
nature permettent, pérennisent le renouvellement de la nature, je
vous laisse le soins chers amies et amis lecteurs de méditer sur
l'illusion d'une part et de la réalité observable et vérifiable,
d'autre part...soit dit en passant, à l'attention des chantres de
l'au-delà, les seuls paradis existants, donc définissables ou
démontrables sont fiscaux, l'enfer est un territoire réservé à la
plupart des '' en galères ''
Mais
autant s 'accommoder de l'idée que la médecine nous épargne
d'être victime prématurée de la sélection naturelle, en cela des
vers de terre se sont bien adaptés ou ont mutés pour évoluer en
milieu '' naturels '' pollués par l'arsenic, je fais de même en me
vaccinant régulièrement, avec délectation, contre les religions
Le
Concordat fragilisé par la laïcité ?
Thème
du débat qui s'est tenu dans le cadre des États généraux du
christianisme, qui se sont tenus le 12
Octobre 2012, le Concordat a été mis
sur la sellette
Un
débat non contradictoire
Un
débat pour in fine '' justifier '' tous les passes droits ou
privilèges, dont bénéficient, obtenus ou réclamés par des
minorités religieuses qui en outre s'estiment détentrices de la
vérité
De
se présenter, non sans vergogne, seules garante de la morale,
en éliminant d'emblée la recherche éthique des incroyants dont les
modes de pensées ont permis ( contre les religions )
d'humaniser, de rehausser le niveau de civilisation de notre société
Nul ne
sera surpris qu'aucun philosophe incroyant et laïc, n'ait été
invité à participer à ce débat, un peu comme dans '' les bonnes
émissions de télévisions '' dès qu'il s'agit de laïcité ou de
la place des religions dans la société, un débat qui c'est donc
tenu entre personnalités croyantes, qui plus est toutes favorable à
maintenir le Concordat au nom d'un très curieux vivre ensemble dont
elles réclament la paternité - vous me direz que réclamer la
paternité va de soi pour des gens dont la religion monothéiste
sacralise le patriarcat
Pour
ces minorités religieuses pas d'autre vérité que leurs vérités !
Cette
absence d'impartialité donne aussitôt le ton du sens de l'égalité
des droits qui anime ces communautés dont l'activisme se plie à la
tentative dérisoire de faire passer la laïcité pour une religion
opposée aux autres religions, c'est d'autant plus grave quand parmi
les participants figurait le président du conseil régional
représentant de par sa fonction la république laïque [ sachant
qu'à laïque ne s'associe aucun adjectif...laïcité " ouverte
" ou " plurielle " ou encore '' efficace '', sont des
concepts reflets d'une contestation dissimulée des principes de la
laïcité ]
Marianne
n'étant ni athée ni croyante
Parmi
nous certains sont athées ou agnostiques ; d'autres encore croient
en un dieu ou en plusieurs
Évoquer
le vivre ensemble sans les incroyants [ 44% des français ( derniers
sondages ) ], auxquels il convient d'ajouter les populations
agnostiques et les croyants sans confessions, rassemble en ce ''
grand jour de gloire à dieu '' les adeptes du Concordat
Narcissiques :
Comme
s'il n'existaient qu'eux, se veulent défendeurs du Concordat, au
nom, disent-ils, du pluralisme religieux !
Nulle
raison fondée, dans les écoles, de salarier des enseignants
monothéistes, sinon en contrepartie de salarier tout philosophe
incroyant [ religion ou philosophie de l'éthique ],
agnostique ou polythéiste au nom de l'égalité des droits, ce ne
serait que justice dans le plus scrupuleux respect de la liberté de
conscience des parents qui confie leurs enfants à l'école de la
république, mais ce n'est pas le rôle de l'école d'enseigner ce
qui relève de l'incroyance ni des croyances – rappeler, ici, que
le rôle de l'école n'est pas d'apprendre ''
quoi penser ''
Service
public ?
Durant
le débat, un des intervenants membre d'une confession religieuse,
veut constitutionnaliser le financement public des enseignants de la
religion : « Ne
pourrait-on pas entretenir les grandes religions comme un service
public ?
», démontrant une fois de plus que des religieux se croient
supérieurs à toutes autres catégories sociales de populations, bon
train et sans le plus petit scrupule, de confondre ce qui relève de
leur intérêt strictement personnel - alors qu'ils proposent
purement et simplement de maintenir ou d'accroître le détournement
de l'argent public pour augmenter leurs privilèges corporatifs
C'est
le puits sans fond de la recherche de privilèges et quoi de mieux
pour les obtenir de tenter de faire oublier qu'un
service public répond à l'intérêt général et non à celui de
telle ou telle organisation
Le
rôle républicain laïque de l'école
Hors,
l'école est le lieu ou l'on enseigne, transmet des savoirs et non
des croyances ou idées reçues dans le cadre familial
Notre
république place toutes les options
spirituelles des incroyants, des
agnostiques et des croyants sur une même horizontale,
c'est ce qui définit la laïcité
et justifie de n'enseigner aucune religion à travers les programmes
scolaires, donc abroger le Concordat permettrait au Gouvernement
qui se targue de rassembler les français et non de les diviser,
et au Parlement, de réhabiliter
sur l'ensemble du territoire l'égalité
dans l'espace public
Cesser
de financer en partie des écoles confessionnelles permettrait de
retrouver des fonds pour financer '' du sur mesure '' dans les ''
petites classes '' localisées dans certains quartiers de nos villes
pour y réduire le risque d'échec scolaire
Notes :
La
laïcité, c’est la liberté de conscience liée à l’égalité
de traitement de celui qui ne croit pas au ciel et celui qui y croit
Rappeler
que c'est une démarche humiliante, pour les parents incroyants,
résidant en Meurthe-Moselle, l'obligation de remplir une demande de
dispense pour que leurs enfants ne suivent pas les cours de religions
- il est plus que temps, de demander à ce gouvernement
socialiste, de mettre un terme à cette discrimination...inacceptable
dans une société démocratique
J'ajouterais
que l'égalité des droits dans l'espace public réclame de
réhabiliter, rétablir ou établir la laïcité sur l'ensemble des
territoires concerne trois ministères : Éducation Nationale,
l'Intérieur et la Justice au service d'un Présidant qui prétend
incarner le changement
Dans
notre société, cherchons les nouveaux Condorcet, Proudhon,
Rousseau, Tocqueville, Hugo, Camus ( …/... ) ;
ils
en existent, parfois participent le plus souvent dans quelques uns
des débats télévisés programmés après 22 heures, mais jamais
aux heures dites de grandes écoutes, alors que les religions
bénéficient de ce privilège, la télévision publique n'octroie
toujours pas aux incroyants ni aux philosophes spécialisés dan la
contre histoire de la philosophie une matinée par semaine le samedi
ou le dimanche
...À
Malala Yusufza ( 14 ans ), écolière pakistanaise qui se bat pour
l'essentiel de l'éthique, c'est à dire '' l'égalité femme-homme
''
- Crab
- 14 Octobre 2012
Suite :
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La poésie dit l'essentiel avant que la philosophie ne s'en mêle, et dans toute l'histoire de la vie spirituelle de l'humanité il n'y a jamais qu'un seul créateur, le poète, ainsi qu’un unique miracle, la musique.
.
Athée libertaire et non athée chrétien, amoureux des arts et plus particulièrement de l'Opéra.
Prioritairement engagé pour combattre l'antisémitisme et participer au débat public afin de réunir les conditions d'un changement ouvrant la voie à une démocratie avancée. En remplaçant le système politique actuel jacobin ou monarchique par une république girondine.
Claude Bouvard
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