Moso,
une société sans pères
L’oncle
et la mère, chefs de famille
Je
reprends à dessein la logique sur la famille vue par les homophobes ;
in
fine aboutit à cette idée saugrenue que la famille dite ''
traditionnelle '' ou émanation des monothéismes est le seul,
l'unique modèle viable pour construire ou maintenir une
civilisation, sinon ce ne serait pas seulement '' la perte des
valeurs ou repères '', car avant tout, pour ces pourfendeurs, ce
qui domine, c'est
la crainte que le mariage homosexuels suscite des vocations et
aboutisse à terme,
je cite :
«
à
l’extinction de la race humaine
»
De
l'argument, autant, en rire
Cet
archétype ou '' fantasme exemplaire '' est tellement grotesque que
je ne peux me priver du plaisir de faire remarquer à tous ces
chantres de la famille dite traditionnelle que l'univers,
entre-autres ne semble pas particulièrement
troublé depuis la disparition des dinosaures ;
manifestement, ( et c'est vérifiable ), l'univers n'en
poursuit pas moins '' sa longue marche '' au fil des lois connues de
la physique
J'ai
l'outrecuidance ou de bonnes raisons de penser, auquel cas l'univers
serait pris comme personne morale [ rire ], '' qu'il '' ne se
plaindrait guère de la disparition de l'espèce humaine, et ne
serait-ce que pour remettre la pendule à l'heure il est bon de
rappeler que en tant qu'humains nous n'en sommes qu'une infime partie
au même titre que toutes les autres espèces animales
''
Le grand modèle ''
Sur
la '' notion de filiation '' avancée pour tenter d'interdire le
droit à l'adoption, un sujet largement développée sur mon blogs,
je n'y reviendrais pas longuement sinon pour rappeler qu'elle trouve
son fondement dans : le refus d'admettre
que l'homosexualité n'est ni plus ni moins « normale »
que l'hétérosexualité, ce qui fait de tout opposant, au
mariage ou à l'adoption, bien qu'il s'en défende un homophobe
J'éprouve
un infini plaisir de rappeler que les enfants élevés par des
hétéros, ne font jamais preuves de cruautés, deviennent des
adultes dont la perfection reste inégalée bien au-dessus de toutes
les autres espèce du règne animal, allez ! Allez, chère
lectrices, chers lecteurs, tout à fait '' entre-nous '' :
n'est-il pas des plus vrais ce bien joli mensonge ?
[
De tenir de tels propos, je ne m'en excuse pas, j'assume qu'un jour
sur deux je me demande si je ne ferais pas mieux de me laisser aller
à mes penchants relevant de la plus singulière '' misanthropie ''
]
Une
grosse part de cette France homophobe,
qui tient et bat le haut du pavé,
c'est la
France fortement impactée par les idéologies ou moralines des
principales religions monothéistes ;
c'est
aussi cette France qui met ses enfants dans des écoles de curés (
qui
sont tout ce que l'on veut, sauf des écoles libres
), disposant de moyens financiers plus importants, comble de
l'injustice, financées en partie par un détournement de l’argent
public pendant que l’école publique, laïque crève faute de
moyens adéquat, notamment dans certains quartiers dits '' sensibles
'' de nos villes ou il faudrait quasiment un enseignement des savoirs
sur mesure, d'initier des pratiques de formations quasiment de haute
couture - Cette France qui voudrait réduire, rétrécir nos racines
culturelles à sa
chrétienté
Cette
France-là ne voit pas que, depuis longtemps déjà, la '' famille
traditionnelle '' n'est plus le seul modèle susceptible de maintenir
ou de rehausser notre niveau de civilisation, pour une excellente
raison : à aucune des époques antérieures à la notre, ce
mode de vie rigide n'a été réellement accepté par la population
de notre pays dans son ensemble - y était quasi contrainte par la
loi trouvant sa source dans la moraline religieuse, donc un mode de
vie purement idéologique, autant dire vécu, durant des siècles,
comme contre-nature par la plupart des citoyens ou citoyennes de
notre pays ( qui n'étaient pas tous, faut le rappeler, de grands
propriétaires terriens - l'héritage et le droit d'aînesse )
Grandes
Fitna ( troubles ou tentations )
Il
suffit de constater, et de bien prendre conscience, ce qui fait la
différence entre ce qui relève de nos libertés individuelles et de
comparer avec les désordres sociaux dont sont victimes (
majoritairement les femmes ) en Égypte, en Iran, dans les pays
du Golfe, au Maghreb ou autres pays '' idéologiquement apparentés
'' où aucune vie sexuelle n'est autorisée en dehors du mariage
Notre
sens de la liberté valide par la loi que les droits des homosexuels
et des hétérosexuels ne relève pas seulement du principe de
l'égalité des droits entre tous les citoyens - es - mais, en outre,
laisse chacun libre de se marier ou de ne pas se marier tout en
instituant les même droits et devoirs quelque soit le couple,
subséquent vis à vis de l'éducation partagée des enfants
Les
opposants à l'égalité des droits, défendent '' leurs valeurs '',
disent-ils ( sans rire ) : les mots perdent tous leurs
sens, quand ils ne s'agit, rien de plus, qu'un ramassis d'idées
reçues fondées avec pour point de départ le déni de
l'homosexualité
La
république place l'égalité des droits au cœur de ses valeurs, ce
qui place tout opposant dans une mécanique paradoxale qui persiste à
entretenir le mythe d'une sexualité homosexuelle '' anormale ''
L'être
humain est un animal, n'en déplaise à tous ceux qui de la nature de
l'Homme en ont une vision idéale, l'homosexualité est, aussi, très
répandue dans ce que l'on nomme le monde des autres espèces
animales, d'où cette tentative dérisoire de leur part de nier la
nature et de vouloir maintenir par pure idéologie une
discrimination, qui n'a que trop duré dans notre pays, dont sont
victime les couples homosexuels
L'eschatologie
chrétienne et autres...
Procède
de l'allégation qui consiste à dire que l'autorité homoparentale
participerait à l'effondrement de la civilisation, c'est au moins
faire preuve de cécité sinon de mauvaise foi car l'état de
déshumanisation de nombreuses sociétés entretenu ou perpétré par
les guerres ethniques-religieuses, quand ce n'est pas observé le
taux très élevé de la criminalité '' ordinaire '' comme dans
certaines des villes aux États-Unis, autant de faits anciens,
séculaires et d'actualités dans les pays ou le niveau de croyance
est en rapport étroit avec la sacralisation par la religion de '' la
famille traditionnelle ( hétérosexuelle ) ''
Je
ne peux qu'en déduire que ces populations très croyantes sont
paradoxalement victimes de ces idéologie claniques et phallocrates ;
qu'elles, ( selon de fausses promesses ), ne ressusciteront
pas ( sinon çà se saurait depuis longtemps... ), qu'elles
devront, pour tout jugement dernier, se contenter en guise
d'attendus, du sort qui leur est réservé par de '' braves terriens
'' prônant ou inféodés à des modes de vies inégalitaires, en
réalité, sûrement plus patriarcaux les uns que les autres
Structurel
- pas structurel ?
Il
y a de cela quelques semaines, j'écrivais, que dans notre société
coexistaient, '' au-delà de '' la famille hétérosexuelle
traditionnelle '', non seulement des familles monoparentales,
d'autres recomposées mais aussi des modes de vies proches de la
tribu, je n'ai pas manqué, pour ce dernier, de retrouver un peu de
cet état d'esprit dans un article daté du 5 Avril 2013, titré :
'' Le
mouvement matricien ''
Je
cite, ici, un extrait :
Liberté amoureuse
Hommes et femmes peuvent avoir autant de relations que désirés, et changer à volonté, sans avoir de comptes à rendre à personne. Seul l'inceste est interdit et puni de mort. Si certains Moso affirment n'avoir eut dans leur vie que quelques relations, il n'est pas rare d'entendre jeunes femmes et jeunes hommes affirmer en avoir eut des centaines ! La drague et la séduction sont un art de vivre. Les amants ne vivent donc pas ensemble. Les femmes Moso nous affirment que cela garantit la paix dans le foyer. Selon elles, la vie conjugale est source de conflits. Il n'y a donc pas véritablement de couple, et donc pas de fidélité, d'autant plus que l'identité du père est secondaire. " Qui partage le même lit, ne partage pas le même bol ". Fin de l'extrait
Liberté amoureuse
Hommes et femmes peuvent avoir autant de relations que désirés, et changer à volonté, sans avoir de comptes à rendre à personne. Seul l'inceste est interdit et puni de mort. Si certains Moso affirment n'avoir eut dans leur vie que quelques relations, il n'est pas rare d'entendre jeunes femmes et jeunes hommes affirmer en avoir eut des centaines ! La drague et la séduction sont un art de vivre. Les amants ne vivent donc pas ensemble. Les femmes Moso nous affirment que cela garantit la paix dans le foyer. Selon elles, la vie conjugale est source de conflits. Il n'y a donc pas véritablement de couple, et donc pas de fidélité, d'autant plus que l'identité du père est secondaire. " Qui partage le même lit, ne partage pas le même bol ". Fin de l'extrait
Les
principes de vie Moso
pas
de mariage
: les enfants restent vivre chez leur mère toute leur vie.pas
de paternité
: les enfants sont élevés par les oncles, pas de complexe
d’Oedipe.
tout passe par la mère : nom, propriété…
la sexualité est libre : chacun est libre d’avoir (en secret) autant d’amants qu’il le désire, et de changer à volonté.
ils vivent en communisme familial : la propriété appartient à tout le clan familial, il n’y a pas d’héritage
tout passe par la mère : nom, propriété…
la sexualité est libre : chacun est libre d’avoir (en secret) autant d’amants qu’il le désire, et de changer à volonté.
ils vivent en communisme familial : la propriété appartient à tout le clan familial, il n’y a pas d’héritage
Pour
en savoir plus :
La
notion de '' famille '' n'est pas l'émanation d'un dessin divin
puisque, de toutes façons, faute de création il ne peut y avoir de
créateur :
Crab
- 1 Mai 2013
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La poésie dit l'essentiel avant que la philosophie ne s'en mêle, et dans toute l'histoire de la vie spirituelle de l'humanité il n'y a jamais qu'un seul créateur, le poète, ainsi qu’un unique miracle, la musique.
.
Athée libertaire et non athée chrétien, amoureux des arts et plus particulièrement de l'Opéra.
Prioritairement engagé pour combattre l'antisémitisme et participer au débat public afin de réunir les conditions d'un changement ouvrant la voie à une démocratie avancée. En remplaçant le système politique actuel jacobin ou monarchique par une république girondine.
Claude Bouvard
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