Le
pape François livre sa '' pensée '' sur des sujets brûlants de
société, je place le terme '' pensée '' entre guillemets car si un
pape pensait ça se saurait !
Pour
le pape, il faut " accompagner" homosexuels et divorcés
"avec miséricorde "
Sans
changer les conceptions catholiques, François a appelé à "guérir
les blessures" avant de condamner. Il s'exprimait ainsi sur
l'homosexualité, le divorce et l'avortement
En
effet, rien de bien nouveau, ce pape n'a
toujours pas compris que l'homosexualité n'est ni plus ni moins
« normale » que l'hétérosexualité
ou la bisexualité
Si,
à titre individuel il l'avait compris, me direz-vous ?
Dans
ce cas, c'est tout simple, au pied du mur, pour sauver '' son église
'' de la lumière qui l'enveloppe au point de faire disparaître, à
l'intérieur, progressivement toutes les plages d 'ombres
( y compris à l'extérieur l'ombre portée de l'édifice...
), qui se traduit, fort heureusement, par la
dé-christianisation effective de la France, mais c'est aussi une
réalité au sein ou un peu partout en Europe
Le
pape François a livré le fond de sa pensée jeudi sur des thèmes
brûlants de société, en recommandant la "miséricorde"
pour les homosexuels, les divorcés et les femmes ayant avorté :
sans changer les conceptions catholiques, il a invité à
"accompagner" les personnes dans leur cheminement et leur
complexité
Les
homosexuels et les divorcés doivent être " accompagnés "
" avec miséricorde " et " à partir de leurs
conditions de vie réelles ". Et " il faut toujours
considérer la personne ", car "nous entrons ici dans le
mystère de l'homme ", souligne Jorge Bergoglio dans sa toute
première interview, accordée à la revue jésuite " Civilta
Cattolica "
Selon le pape, " la chose dont a le plus besoin l’Église aujourd’hui c’est la capacité de soigner les blessures et de réchauffer le cœur des fidèles, la proximité, la convivialité ".
Le premier pontife jésuite de l’Histoire compare encore l’Église à " un hôpital de campagne après une bataille ". " Inutile de demander à un blessé grave s’il a du cholestérol ou si son taux de glycémie est trop élevé ! Nous devons soigner les blessures. Ensuite nous pourrons aborder le reste "
Les
homosexuels, au même titre que toute personne libre, fidèles à
eux-mêmes, se gausse de cette histoire de miséricorde ;
non
seulement n'éprouvent aucun repentir, ils sont conscients que le
seul mystère de l'homme réside dans le fait qu'aucun pape, jusqu'à
ce jour, n'a pas encore pris la décision de dissoudre l'église
La
morale ne peut qu'être individuelle car l'esprit ou l'entendement
humain est une modalité du corps, donc sans le moindre rapport avec
l'idéologie religieuse divisant, sans produire la moindre preuve
tangible, la personne en deux parties distinctes « l'âme
et le corps »
Monstrueux,
au nom de la notion simpliste du '' bien
et du mal '' de comparer les
homosexuels, les femmes qui choisissent d'interrompre une grossesse
et toutes les personnes qui divorcent pour des malades, puis de
proposer '' charitablement '' de les soigner, en comparant l'église
à un hôpital de campagne, si ce n'était odieux ne manque pas de
culot
En
réalité c'est faire preuve d'un pseudo libéralisme, pour sauver
les institutions religieuses qui, hélas, comme dans notre pays,
bénéficie du détournement de l'argent public, dans le plus grand
mépris de la conscience des laïcs ( dont
les incroyants ) : le
financement en partie des écoles confessionnelles et en totalité du
Concordat Crab - 20 Septembre 2013
Suites :
Laïcité :
Le
déni socialiste
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La poésie dit l'essentiel avant que la philosophie ne s'en mêle, et dans toute l'histoire de la vie spirituelle de l'humanité il n'y a jamais qu'un seul créateur, le poète, ainsi qu’un unique miracle, la musique.
.
Athée libertaire et non athée chrétien, amoureux des arts et plus particulièrement de l'Opéra.
Prioritairement engagé pour combattre l'antisémitisme et participer au débat public afin de réunir les conditions d'un changement ouvrant la voie à une démocratie avancée. En remplaçant le système politique actuel jacobin ou monarchique par une république girondine.
Claude Bouvard
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