dimanche 14 février 2016

Genre - une théorie ?


Capture d'écran – Sarha Dougher

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Réflexion sur les études de « genre » ou sur '' l'identité sexuelle et les rôles sexuels ", soit le sexe et le genre
Au fil du temps le pouvoir, les pouvoirs publics ont eu beau jeu d'oublier que la France n'est pas le pays du déiste Voltaire, mais celui de Jean Meslier, d'Olympe de Gouges et d'Élisabeth Badinter
Alors qu'il n'appartient pas aux politiques d'imposer leur vérité au savoir, ils décident l'enseignement du fait religieux sans enseigner le fait athée ni inscrire efficacement les études de genre à l'école, un affligeant témoignage de la main-mise ou de la soumission au fanatisme religieux de l'actuel gouvernement « d'inspiration socialiste » ou l'expression de la volonté politique de ne pas promouvoir ce qui va dans le sens de l'égalité des sexes met plus particulièrement en relief la vraie nature de la réforme du primaire et des collèges rédigée par les responsables chargés par l'Éducation Nationale des programmes scolaires*1
( *1l'objectif mal dissimulé est de valoriser la plus phallocrate des religions - la mahométane )
C'est d'autant plus grave que les hégémoniques et mortifères monothéismes s'attachent pour l'essentiel en s'adressant à chaque génération nouvelle à pérenniser ou à réactualiser des idéologies inégalitaires pour fabriquer des populations qui se croient toutes plus supérieures les unes que les autres ayant pour trait ou socle commun de jouer l'éducation contre l'émancipation à seule fin d'asseoir ou de maintenir in fine dans la société la suprématie sacralisé de l'homme sur la femme
Le refus religieux d'admettre que les différences entre le '' genre féminin et le genre masculin '' ne peut justifier les inégalités femmes-hommes était et demeure un enjeu essentiel dans notre société et cependant il en sera toujours ainsi des inégalités aussi longtemps que l'enseignera pas à l'école, sans s'interdire de penser par soi-même et de faire référence à ses propres expériences, que pour donner du sens à sa vie il suffit de lire quelques pages d'Épicure ou de Lucrèce
Dire que trop de raison ou trop de connaissance conduirait à l'aveuglement, n'est en réalité qu'une modalité, une image avancée par les chantres du relativisme culturel pour placer sur le même plan ce qui est dû à la raison et ce qui relève de la déraison – c'est une formule, une vue de l'esprit des plus anesthésiantes tellement commode à seule fin de créer la confusion dans le but conscient, parfois inconscient de chercher ou de maintenir le principe de l'éducation contre le principe de l'émancipation
Dans le même esprit c'est autrement scandaleux de prétendre que la structure majoritairement totalitaire et phallocrate du coran n'est pour rien dans le terrorisme islamique et la haine des femmes, au même titre de refuser d'admettre que l'inquisition, ou encore de nier ( il n'y a pas si longtemps....) que des femmes* brûlées vives sur les bûchers accusées de sorcellerie n'avaient rien à voir avec la chrétienté
[ * : La dernière sorcière brûlée en France, le fut par des paysans à Bournel ( Lot-et-Garonne ) en 1826 ]
Le rôle de l'Éducation Nationale reflète, c'est l'exigence de former des citoyens capables de réfléchir et de faire des choix éclairés et réfléchis
Quand bien même je sais que ça et là des profs - femmes et hommes - prennent sur eux de pratiquer avec leurs élèves les études de genre il n'empêche que la pratique n'est toujours pas sérieusement institutionnalisée - hors se borner à enseigner le fait religieux, sans, en contrepartie, enseigner ( sans militantisme ) le fait athée à l'école couplé cette fois avec les études de genre c'est faire accroire cette idée dans les jeunes têtes que les croyants sont supérieurs aux non-croyants, aux agnostiques et dans la plus lâche démesure revient activement à pérenniser ce préjugé que la suprématie des hommes sur les femmes est la nature - Crab - 14 Février 2016
Vidéo : Les études de genre à l'École
http://blvids.free.fr/Prof_de_genre.mp4

I
Suites : Sans soutien-gorges et sans regrets
http://laicite-moderne.blogspot.fr/2014/03/sans-soutien-gorges-et-sans-regrets_5.html
ou sur :
http://laiciteetsociete.hautetfort.com/archive/2014/03/05/sans-soutien-gorges-et-sans-regrets-5314836.html


2 commentaires:

  1. Piqûre de rappel - La première victime de la guerre civile déclenchée par les islamistes en Algérie s'appelait Katia Bengana. Elle a refusé de porter le voile alors que...
    Suite : L’enfoulardement
    https://laicite-moderne.blogspot.com/2019/01/lenfoulardement.html

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  2. Front Populaire
    • Société
    JusticeDroit
    Affaire Depardieu : un lynchage éthique, ça n’existe pas
    Régis de CASTELNAU
    CONTRIBUTION / ANALYSE. L'affaire Depardieu a fourni au système médiatique l'occasion de détourner l'attention de sujets plus pressants. Selon l'avocat Régis de Castelnau, quoi que l'on pense de l'affaire sur le fond, elle est un signe qui ne trompe pas : celui de la mise au placard de la justice au motif de la sauvegarde de l'ordre.

    La presse-système française aux mains de l’oligarchie, se fait désormais une spécialité de lancer de plus en plus fréquemment des lynchages médiatiques géants. L’aspect diversion visant à détourner l’attention des véritables problèmes qui accablent notre pays est une évidence. Il vaut mieux en effet clouer Gérard Depardieu au pilori plutôt que d’informer sur l’effondrement politique, économique et sécuritaire de notre pays, et sur la guerre mondiale qui se profile.
    Le journal Libération s’est fait désormais une spécialité quasiment quotidienne de ces grands spectacles. Après avoir apporté son écot au lynchage Depardieu avec une affaire obscure vieille de 41 ans (!), voilà qu’il vient de réouvrir le procès de Louis Althusser, meurtrier de sa femme il y a 42 ans ! Tout le monde a oublié Althusser, qui effectivement avait étranglé sa femme, permettant aux petits malins de l’appeler « aïe tu sers ». Il avait été jugé pour ce crime mais reconnu en état de démence au moment des faits, ce qui avait abouti à un non-lieu. Quel intérêt de déterrer aujourd’hui ce fait divers ? Ah mais si, il y avait urgence, quatre décennies plus tard, à qualifier le meurtre de la femme d’Althusser de « féminicide » !
    Je me désintéresse de l’affaire Depardieu, sûr que ses péripéties ne font rien d’autre que dévoiler les tares médiatico-juridiques de l’époque. Si ce n’est qu’en réaction à la pétition (que je n’ai pas lue) des artistes (que je ne connais pas) venant à son soutien, je suis tombé sur plusieurs interventions présentant cette initiative en défense de l’acteur, comme le choix réactionnaire de l’Ordre contre le primat de la Justice. Tout le contraire, donc, de ce qui devrait être normalement le cas dans une société civilisée.
    Passé le premier rire, et devant l’énormité de l’inversion, j’ai cependant souhaité revenir sur quelques éléments et donner un avis sur cette façon de présenter cette dialectique « Ordre et Justice ». En général, on passe subrepticement d’une revendication de Justice à une revendication Éthique. Désolé mais ce n’est pas la même chose. Et l’éthique ici convoquée, permet de s’affranchir justement des principes et des règles de la Justice. C’est ce nouvel ordre que l’on cherche à imposer à base d’abandon de ces principes qui organisent précisément la primauté de la Justice sur l’Ordre. Alors bien sûr, en toute bonne conscience on va le faire au nom de la meilleure des causes. Quoi qu’on pense de Gérard Depardieu (je n’ai pas d’avis) force est de constater qu’il est l’objet d’un lynchage médiatique. Lequel obéit aux mêmes règles qu’un lynchage physique, c’est-à-dire qu’il n’y a pas de règles ! Cela s’appelle l’arbitraire.
    Et c’est justement ce à quoi la Justice s’oppose. Procédure, présomption d’innocence, débat contradictoire, droits de la défense, mon Dieu que tout cela est encombrant ! Alors que le nouvel ordre « éthique » du « on vous croit » est tellement plus commode, tellement plus confortable et surtout tellement plus gratifiant à s’en réclamer.
    Malheureusement un lynchage est toujours un lynchage, mais il présente finalement un avantage, c’est de recycler la formule de Tuco dans le film « Le bon la brute et le truand » : « à chaque lynchage, le monde est partagé en deux : il y a ceux qui se sentent au chaud dans la meute, et ceux qui préfèrent se mettre en face ».
    C’est comme ça, mais hurler avec les loups au nom « de la Justice contre l’Ordre », c’est quand même un peu gonflé.

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La poésie dit l'essentiel avant que la philosophie ne s'en mêle, et dans toute l'histoire de la vie spirituelle de l'humanité il n'y a jamais qu'un seul créateur, le poète, ainsi qu’un unique miracle, la musique.
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Athée libertaire et non athée chrétien, amoureux des arts et plus particulièrement de l'Opéra.
Prioritairement engagé pour combattre l'antisémitisme et participer au débat public afin de réunir les conditions d'un changement ouvrant la voie à une démocratie avancée. En remplaçant le système politique actuel jacobin ou monarchique par une république girondine.
Claude Bouvard

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