Le
17 02 2010, j’écrivais – c’est toujours d’actualité
NATURALISME
( du ) ; et des fausses sciences...
I
MERCI
MADAME
-
L'involution
Madame
Elisabeth Badinter sort un excellent livre sur les femmes et
l'allaitement...la blogueuse Monolecte [ qui se prend de féminisme
] se demande si la féministe n'aurait pas oublié qu'il y a encore
des combats, plus importants, à mener sur les droits des femmes
Il
est clair que notre blogueuse auteur de l'article publié dans
Marianne2 n'a rien compris...sinon, plus sûrement n’a pas fait
l'effort de lire le livre de madame Élisabeth BADINTER
-
Je
cite un court extrait de ce que je pourrais qualifier d'art de
l'amalgame et de la désinformation
; [...] '' dans le vrai monde où je
vis, on ne peut pas dire que j’ai été poussée, même gentiment,
sur la voie de l’allaitement maternel. Enfin, si, juste au début,
le temps de comprendre que le biberon, c’est tellement mieux,
surtout pour reprendre le boulot à la fin du congé réglementaire
''. […] '' On légifère
abondamment sur le tissu religieusement ostentatoire... mais surtout
lorsqu’il est porté par les femmes.''
[…] Fin des extraits tirés de son post
Allaiter
est une liberté et n'a pas à devenir ou redevenir un dogme, voilà
pour le principal ce que dit Elisabeth Badinter
"
Je suis une mère médiocre et je
revendique ce droit "
"
Qu’est-ce
qui se passe lorsque l’on a lâché son emploi à 30 ans et que
l’on se retrouve à devoir vivre avec un homme qui vous dégoûte à
50 car on n’a plus les moyens de partir?
",
s’interroge-t-elle et c'est une bonne question
-
[
Piqûre de rappel : Sur 10 divorces, sept sont demandés
par les femmes ]
-
Dire,
je cite à nouveau Élisabeth BADINTER, " Les
discours de tous ces groupes que je ne mélange pas se sont coagulés
autour de l’idée de la bonne mère écologique
" Fin de sa remarque parfaitement fondée, ce qu'il faut
comprendre c'est que l'écologie est instrumentalisée comme '' on ''
instrumentalise la religion, pour tenter d'obliger les femmes à
rester '' a la maison '', ce procédé patriarcal est aussi vieux que
la phallocratie
-
Tous
ces beaux discours '' sur
la mère parfaite
'' sont tenus par les chantres du relativismes culturels, ce qu'ils
ne supportent pas c'est la femme autonome et libre
Et
ce n'est pas surprenant de voir monter au créneau pas seulement des
écologistes comme Cécile DUFLOT mais tous ceux qui insidieusement
font preuve de laxisme, quand ce n'est de démagogies face aux
tentatives de communautariser notre société
Élisabeth
Badinter à bien raison d'insister sur les aspect pseudo naturaliste
de cette idéologie émergente, pas vraiment nouvelle dans ce monde
misogyne
Ce
n'est pas possible de lire autant d'ânerie en méconnaissance totale
du fond de son propos
I
Navrant
Sur
Marianne2, j'ai retenu ce commentaire, posté par yougo34 le
13/02/2010 12:53 a écrit : Je cite ; '' A
mon avis au lieu d'écouter son discours sur toutes les radios vous
feriez mieux au moins de faire l'effort intellectuel de lire un des
chapitres du livre avant de déballer des inepties de féministe
ratée à la recherche de lecteurs ratés ''
Fin d'une bonne remarque, mais ce n'est pas tenir compte que '' les
malades '' dans la tête estiment que les anormaux sont les autres
-
Écrire
sur un forum, c'est écrire pour tous ceux qui lisent sans
intervenir, mais imaginer convaincre des intervenants qui vivent dans
l'illusion...quelle illusion...mieux vaut en rire
-
Cependant
il est un fait le sexisme se porte bien chaque fois qu'il prend pour
habit le voile intégral ou la burqa d'un pseudo discours qui se sert
du biologique ou d'une pseudo science sociale pour définir la place
de la femme dans notre société - soit en faire une captive
-
L'auteure
[ Monolecte ] de cet article qui manifestement n'a rien compris à
l'analyse ou à la critique sociale formulée par Élisabeth BADINTER
a censuré le texte que que j'avais posté sur son blog ce jour en
même temps que sur Marianne2
[
Voir page 2: 58.Posté par Crab2 le 13/02/2010 05:22: AMALGAM ]
-
Pour
la paraphraser; '' sans doute était-elle prédisposer à la censure
'' (1)
No
comment, mieux vaut en rire
(1)
Sa phrase: '' Je suis aussi indisposée par les ayatollahs...'' dans
son texte...
I
CHEMIN
de TRAVERSE
17
02 2010
Le
conflit, la femme et la mère
Sur
ce que j'ai pu lire sur une bonne quinzaine de sites ou de
forums...non seulement les intervenants [ h-f ], n'ont pas lu son
livre, se réfèrent à des articles de seconde main...et je note
surtout une fois de plus, font
chorus ses habituels pourceaux d'Épicure
qui forcément font '' Fausse route '' et se compte parmi les plus
virulents
-
Malhonnêteté
intellectuelle
Quand
'' on '' voit des responsables politiques donner '' son opinion ''
comme Cécile Duflot, sans avoir lu son livre, qui réagit sur une
tête de chapitre [ la maternité '' écolo '' ] - [ suivi des
couches culottes ] il ne faut pas s'étonner que nombre de quidams en
fasse de même...alors que le fond de son essai c'est de mettre en
relief tout ce qui participe à faire régresser la condition de la
femme dans notre pays [ la crise aidant ]
-
Mais
c'est oublier que la thématique de son propos est constitué d'une
chaîne de plusieurs livres dont un des plus important et le plus
dérangeant comme '' Fausse route '' ou
elle prend à contre-pieds justement même des mouvements ou
personnalités féministes '' bien installés ''
-
Page
121: citation; '' Prôner l'allaitement à
la demande aussi longtemps que l'enfant le désire revient tout
simplement à priver la femme de son temps à elle
-
Quand
on ajoute à cela ''...[ ici lire la suite de ce chapitre '' Du lait
au temps '' ] et discuter après...
-
Page
145; citation: '' Bien que les résistances des hommes au modèle
égalitaires soient indiscutables, elles ne sont pas suffisantes pour
expliquer l'état de fait. Les devoirs grandissants à l'égard du
bébé et du petit enfant se révèle aussi contraignants, sinon
plus, que la....''
Lire
la suite...
I
Un
de mes lecteurs m'écrit ; '' Sauf erreur de ma part le seul à
parler du livre c'est vous Crab. Les autres commentaires portent sur
le contenus de l'article et les interviews qu'E.Badinter a donné.
Sans doute avez vous lu le livre, mais si vous l'avez lu avec autant
d'attention que vous lisez les réponses qui vous ont été faites,
vous n'avez pas du en saisir grand chose sur le fond '' Fin
de ses amabilités
-
Cher
ami
Je
me contrefiche de vos considérations qui n'ont pas d'autre objet de
masquer que vous n'avez pas lu son livre
Dans
mes post antérieurs sur ce forum [ comme
sur d'autres forums ou sur mes blogs
] j'ai largement développé qu'il n'y a pas de contradiction entre
les déclarations de madame Élisabeth BADINTER dans les médias et
le foncier de l'analyse contenu dans son essai
Ce
sont les gens comme vous [ genre Cécile Duflot et autres quidams ]
qui se permettent de dénigrer un auteur-e- sans l'avoir lu qui plus
sûrement polluent notre société.
Ce
n'est pas le climat dans cent ans qui fait l'objet de mon attention,
mais toutes les croyances ou idées reçues, Les inepties rabâchées
quotidiennement par des prophètes plus faux les uns que les autres [
et de tous temps ], les particules que l'on respire dans l'air des
villes, l'eau [ son traitement ] l'acidification des océans, les
indispensables économies d'énergies à encourager, prioritairement
les 22 millions de chômeurs en Europe [ 4 millions pour la seule
France, dont sont majoritairement victime les femmes ], qu'un enfant
toute les six secondes meure de faim en quelques endroits de la
planète
Croire
à ses fausses sciences c'est comme croire dans une religion [ la
fonction de toute eschatologie (1) de faire culpabiliser ] ....passer
son temps à croire à la fin du monde où à prier c'est se
déresponsabiliser
C'est
un comportement anti-citoyen, aussi stupide que de faire de
l'allaitement (2) un dogme fondé sur une pseudo science de la santé,
sorte de dénaturation du naturalisme,
alors que les laits maternisé sont depuis longtemps de plus en plus
fins et leur usage non seulement n'a jamais empêchés les femmes
[ et parfois avec la participation au biberon de quelques hommes ] de
construire de beaux enfants...de
voir la durée de la vie dans nos sociétés développées augmenter
pour tous d'environ deux mois chaque année.
-
(1)
L'eschatologie et les fausses sciences se recoupent quand à propos
du Sida comme savent le dire les fondamentalistes de toutes les
religions, c'est pour punir les humains [ eux disent les Hommes ]
d'aimer faire l'amour
(1)
Lire le livre...
I
Inter-mezzo
Je
peux résumer '' la contestation '' de son livre ainsi, une fois
n'est coutume en m'en tenant '' à mes impressions '':
-
Celles
d'entendre le monologue d'un vieux film en noir et blanc datant des
années 1945 à 50 ...où madame pipelette [ dans
le rôle de la concierge ] donne [ dans l'escalier ] ''
son point de vue '' sur madame Élisabeth BADINTER.
-
''
Vous rendez-vous compte madame Lelonbec - la
Badinter ne sait même pas faire un soufflé au fromage ''
-
''
Ôoe__madame Pipelette__ mais comment est-ce possible ? ''
-
''
Vous savez de nos jours les femmes ont de drôle
d'idées, avec mon mari cela ne se passerait comme ça !! ''
-
''
Hâa__madame Pipelette__si vous connaissiez mon mari__je vous dis pas
! ''
[.../...]
Survient
madame Défi, rayonnante, sure d'elle, passe devant-elles - leur
adresse un petit sourire – les deux commères
s'accordent d'un seul regard - « j'en
sais pas, celle-là, ze' la voyons mal »
Sauront-elles
un jour, [ qui sait ? ] que la gracieuse Défi revenait de
l'Hotel du Sud où elle avait retrouvé monsieur Lelonbec...
A
suivre...
L'homme
- la femme et le string
.
LE
STRING - SINON RIEN
-
Réponse
aux ennemis du string
-
Discrimination
Sur
les forums ou les blogs se déchaînent les ennemis (1) du string,
bien qu'il n'y ait aucun rapport avec l'objet même du livre « Le
conflit, la femme et la mère »
(1)
Sans avoir lu le livre..
-
Pourquoi?
Vérification
faites, il est avéré que se sont essentiellement, formant le gros
de la troupe, les '' éternels '' pudibonds, des extrémistes
religieux, des frustrés...
-
Le
string
Plus
sérieusement le string...c'est presque nu ou nue porté
magnifiquement par des hommes ou des femme, donc difficile à
accepter pour ces complexés...
-
Le
nu
Le
nu, c'est l'être humain dans sa plus belle robe, l'artiste le
peintre ou le sculpteur [entre autres] ont fait des jeunes ou
vieilles personnes [nues] des chefs d'œuvres
La
danse expression du souffle intérieur du corps voit des
chorégraphie interprétées par des acteurs presque ou parfois
entièrement nus.
-
La
haine
Nos
pudibonds ne manquent jamais de sortir du bois, détestent Élisabeth
BADINTER, parce que c'est une femme autonome, libre, indépendante
financièrement...
-
Lily13
m'écrit; '' je porte le string... j'aurais horreur à
le faire sortir de mon pantalon et danser le raggaeton devant les
messieurs que je croise dans le métro ( tout en conservant bien sûr
un air parfaitement naturel et innocent...''
Fin
d'une remarque, la démonstration magistrale que la meilleure façon
de porter le string c'est de l'appareiller façon lily13lily13, comme les autres intervenants '' anti-Badinter '', à travers l'exemple choisi ''pas si innocent que cela'' affecte d'oublier que des hommes eux aussi portent le string...
Chercher l'erreur...ou l'idéologie cachée...
Les
effets de l'instrumentalisation
-
L'allaitement
[instrumentalisé] est devenu dans de nombreux pays le moyen de faire
rentrer les femmes à la maison
C'est
ce qui explique la résistance des femmes - parmi les plus qualifiées
d'entre les femmes soucieuses de leur indépendance financière font
le choix de ne pas enfanter
-
En
outre ce qui ressort des propos de ceux-celles- qui traitent de
corbeaux celles qui fond le choix de ne pas procréer, oublient
curieusement l'essentiel, que dans le cas de la femme confinée dans
la maison c'est l'homme qui tient dans son bec le fromage
-
Par
ailleurs ces procréatrices '' folles d'enfants '' pour beaucoup
d'entre elles, quand elles accusent les femmes qui veulent être mère
et mener à bien une carrière sont de mauvaise foi
-
Pourquoi
?
Systématiquement
l'homme est écarté de l'enfant, les phallocrates n'en demandait pas
temps pour se réjouir d'un éventuel effondrement* [ *mais peu
probable en France ] du féminisme prônant l'égalité hommes-femmes
-
L'enfant
[ garçon-fille ] voit sa mère
travailler à la maison mais pas son père, et reproduira adulte à
la maison à son tour la passivité de lui opposé à l'activité de
elle
-
Hypocrisie
ou inconscience ?
La
question peut-être posée aux ''fous d'enfants'', n'est-ce pas plus
égoïste de leur part de vouloir procréer dans ce monde où la
haine domine largement-où la vie est impossible pour la plupart et
la survie majoritairement menacée sur la majeure partie du globe?
-
Ne
serait-il pas plus intelligent, de faire preuve d'amour des enfants,
de parrainer ou d'adopter des orphelins ?
CRAB
– 13.02.2010
I
Ci-dessous
- la couverture de son livre - [ de l'éditeur ]
Ci-joint
– un article de presse
Entretien avec Elisabeth Badinter
-
par
famili
Enfant ou carrière, de plus en plus, on nous oblige à choisir… Elisabeth Badinter repart au combat et déchaîne les passions.
-
Trente
ans après la publication de L'amour
en plus (Flammarion),
dans lequel elle contestait la notion d'instinct maternel, Elisabeth
Badinter provoque
un nouveau débat passionné avec la sortie de son livre : Le
conflit, la femme et la mère
(lire
notre article "Le
modèle de la mère critiqué").
Elle y dénonce le retour en force d'une idéologie « naturaliste »
qui renvoie les femmes au foyer et constitue un danger pour leur
émancipation. Comment en sommes-nous arrivés là ? Retour sur
quarante années de lutte de femmes et rencontre avec une féministe
de la première heure.
-
A
la fin des années 1970, les femmes veulent tout : des enfants et
une carrière. Qu'est-ce qui leur donne des ailes ?
C'est
une époque de féminisme conquérant. A l'image de Simone de
Beauvoir, les femmes
se revendiquent libres et entendent décider de leur vie. La
contraception les y aide : maintenant, elles peuvent avoir des
enfants
quand elles veulent, si elles veulent. Mais c'est aussi une période
économique faste. Quiconque cherche du travail en -trouve.
-
Elles
pensent alors parvenir à tout mener de front en partageant les
tâches familiales avec leur compagnon. Se trompent-elles ?
Oui
et non. Il y a bien un début de prise de conscience de la part des
hommes sur l'injustice du partage des tâches dans le couple. Mais
voilà : on ne change pas des mentalités installées depuis des
millénaires en dix ans. Et surtout, arrive la crise économique des
années 1990. ...
...
Dans un contexte de chômage grandissant, la vie se fait très dure
pour les femmes à l'intérieur des entreprises : absence de
reconnaissance de leurs compétences, salaires toujours plus bas que
ceux des hommes... Et lorsque le gouvernement met en place l'APE (une
allocation égale à un demi-smic pour rentrer à la maison),
celles qui occupaient les postes les moins gratifiants commencent à
se dire : « A quoi bon me battre pour un emploi mal payé que je
peux perdre du jour au lendemain ? Je vais faire de mon enfant mon
chef-d'œuvre, ce sera mon épanouissement personnel. »
-
La
crise économique de 1990 a donc pour effet de renvoyer déjà les
femmes à la maison ?
Oui,
mais pas seulement elle. Partout en Europe, une idéologie que je
qualifierai de « naturaliste »
commence à se répandre de façon souterraine. Cette idéologie
remet à l'honneur la notion d'instinct
maternel et
encourage les pratiques écologiques. Cela se traduit en particulier
par une incitation très forte à allaiter,
avec l'idée qu'une femme « doit » son lait à son enfant.
Si elle ne le nourrit pas, elle compromet son équilibre
psychologique et son développement. L'allaitement
n'est plus un choix, ça devient un diktat.
-
Cela
va de pair avec une réassignation de la femme à la maison : quand
on allaite à la demande pendant deux ans, comme le recommande l'OMS,
on est à la disposition de son bébé.
Difficile de reprendre le travail ! Pour ...
...
peu qu'on ait deux enfants, on passe quatre ou cinq ans au foyer.
-
Et
celles qui font le choix de travailler alors, ce sont de mauvaises
mères ?
C'est
ce que sous-entend cette morale, d'autant plus dangereuse qu'elle se
fonde sur le bien-être de l'enfant. Le message est clair : « Si
vous ne revenez pas aux fondamentaux de la nature, ce sont vos
enfants qui vont en faire les frais. » On fait croire aux femmes
qu'elles doivent tout à leur enfant. Non seulement leur lait, mais
aussi leur temps et leur énergie. On leur conseille de passer les
trois premières années à la maison, on les incite à reprendre à
temps partiel. Mais le discours « maternaliste » ne prend pas
en compte deux choses très importantes. Un : quand on arrête de
travailler
pendant plusieurs années, le retour au travail est très difficile.
Deux : actuellement, un couple sur deux ou trois se sépare. Une
femme doit avoir les moyens de survivre et de faire survivre son
enfant. C'est aussi une question de liberté, ça lui épargne d'être
aliénée à un homme.
-
Vous
dénoncez une véritable régression. Pourquoi ?
Aujourd'hui,
priorité est donnée à l'enfant sur la femme. C'est « l'enfant
d'abord ». On est loin du « moi d'abord » des années 1970 !
Mais à trop charger la barque des devoirs maternels, on ne laisse
plus aux femmes qui veulent continuer à mener leur vie qu'une seule
option : tourner le dos à la maternité.
Beaucoup ...
...
d'Européennes ont fait ce choix. On voit apparaître un nouveau
style de femmes qui disent : « Je ne me sens pas capable de
donner à mon enfant tout ce qu'on me demande de lui donner, alors je
choisis un autre style de vie, je privilégie ma vie personnelle et
professionnelle. »
-
En
France, quel est l'impact de ces injonctions maternalistes ?
Chez
nous, le discours culpabilisant ne passe pas si bien que ça. Les
Françaises restent les plus actives d'Europe. Et les plus nombreuses
à reprendre un poste à temps plein avec un enfant.
-
Quels
messages avez-vous envie de faire passer aux femmes ?
Je
voudrais leur dire de résister à la culpabilisation qui entoure les
mères.
Pour être la mère la plus adéquate possible, il faut trouver la
bonne distance entre les besoins de son enfant et ses désirs
propres. Si on n'a pas envie d'allaiter, on allaitera mal. Mieux vaut
donner le biberon,
ce n'est pas un poison ! Je les supplie aussi de ne pas décrocher
du monde professionnel. Y garder ne serait-ce qu'un pied, c'est mieux
que de rentrer à la maison. Même si, avec la nouvelle crise
économique que nous traversons, la vie en entreprise est extrêmement
rude, même si travailler n'assure plus l'indépendance financière,
c'est une façon de rester insérée dans la société et d'échapper
à la solitude.
-
On
vous a accusée de vouloir détourner les femmes de la maternité...Je ne suis ni anti-allaitement, ni contre les femmes au foyer. J'affirme simplement qu'on ne peut pas réduire les femmes à un seul bloc. Elles ont des désirs différents, et tous ces désirs sont respectables. Si j'ai pris la plume, c'est parce que les femmes qui subissent le plus de pression aujourd'hui sont celles qui refusent de se conformer au modèle de la mère parfaite et qu'elles n'ont pas forcément les moyens de se défendre. Ce n'est pas pour critiquer celles qui ont envie de rester à la maison... Chacune doit pouvoir rester libre de ses choix. Fin de l'extrait
I
Autre
extrait:
Une
interviewe par Anne Crignon et Sophie des Désert
Publication
du Nouvel Observateur
-
N.
O. - Ne pensez-vous pas que, si le féminisme de Beauvoir a si
peu d'écho aujourd'hui, c'est qu'elle a exclu la maternité de sa
réflexion et de sa vie ?
-
E.
Badinter. - Beauvoir a sous-estimé la
question maternelle. Une fois, je lui ai demandé :
« N'avez-vous même jamais rêvé
d'être enceinte ?» Elle m'a
répondu non. J'y ai à moitié cru. Je pense que l'expérience de la
maternité est une telle aventure qu'on peut en rêver, même quand
on ne veut pas d'enfant.
-
N.
O. - C'est l'instinct de reproduction.
-
E.
Badinter. - Non, arrêtez avec ça !
-
N.
O. - Vous continuez à penser, après Beauvoir, que la mère
est une figure sociale construite ?
-
E.
Badinter. - Oui. Par exemple, je crois
qu'on a tellement considéré la maternité comme un fait de nature
qu'on s'interdit de réfléchir aux maternités éprouvantes ou
ratées. Si on était naturellement déterminées à être mères, on
serait toutes des Mozart de la maternité. Or il y a un nombre
incroyable d'enfants abandonnés à eux-mêmes, sans même parler des
violences. Je suis reconnaissante aux femmes qui, avant d'enfanter,
se demandent : « Serai-je capable d'assumer ?»
-
N.
O. - Vous écrivez que « le bébé est le meilleur allié
de la domination masculine »...
-
E.
Badinter. - La formule est provocatrice à
dessein. Dans les années 1970, il y avait une tentative de faire
pression sur les pères pour tout partager. On a été assez
offensives sur ce thème. Puis ce discours a disparu. Si on considère
que c'est dans l'allaitement, dans la fusion mère-enfant que se
développe au mieux l'enfant, on justifie d'avance, d'une certaine
manière, que les pères s'éloignent. Fin de l'extrait
I
L'instinct
maternel – la famille -
-
Avant
même de parler de faire des enfants et d'en laisser supporter tout
le poids de l'éducation aux femmes, sous une profusions d'alibis
comme notamment le plus important d'entre-eux, le ''mythe
de l'instinct maternel'' – mythe qui sous entend un
inexistant ''instinct paternel''
-
Il
y aura toujours des esclaves pour nier la dépendance – et pour
certaines de le payer très cher quand après une séparation de se
retrouver en difficulté [dans] - comment dit-on déjà? ''En
famille monoparentale''
-
Il
serait bien de ne pas oublier que rien ne protège mieux la femme que
son indépendance financière
-
Un
vrai problème - réfléchir sur le bien fondé de la famille et de
la notion qui lui est afférente la filiation biologique – car le
sujet c'est aussi celui du devenir des enfants
-
Certains
– j'en ai l'habitude me diront «vous voulez détruire la
famille»...
La
famille est une construction de religieux (1)
– un archaïsme qui vole en éclat chaque fois que des femmes et
des hommes se reconnaissent dans des valeurs positives où la
hiérarchie est fondée sur le mérite et non pas sur valeurs
négatives guerrière masculine où l'homme est présupposé
supérieur à la femme
-
Ce
que l'on appelle les familles élargies quand les adultes qui la
composent se débarrassent de leur égocentrisme sont plus
susceptible de proposer un mode de vie harmonieux et paisible pour
les femmes et les hommes et de construire une meilleure éducation
des enfants -
-
(1)
- Toutes
les
religions
duelle prônent
la suprématie
de l'homme sur la femme -
Quelques
exemples dans la foule des inepties que contiennent les textes
masculins des religions où « dieu » n'a pas de sexe mais
un genre masculin
Paul
- Epître aux Corinthiens I- 11,3 - "L'homme est le chef de la
femme" -
Augustin - La Cité de Dieu XIX - "Ceux qui prennent soin des autres commandent, comme le mari à l'épouse..." idem dans l'islam – les religions duelle [donc dont les monothéistes s'adressent à l'homme et non pas à la femme]
Augustin - La Cité de Dieu XIX - "Ceux qui prennent soin des autres commandent, comme le mari à l'épouse..." idem dans l'islam – les religions duelle [donc dont les monothéistes s'adressent à l'homme et non pas à la femme]
"Tu
ne convoiteras pas la femme de ton prochain, ni son esclave, ni son
bœuf, ni son âne, ni rien qui lui appartienne."
"Il
y avait environ cinq mille hommes, sans compter les femmes et les
enfants." (Matthieu 14:21).
-
"Je
veux cependant que vous sachiez que Christ est le chef de tout homme,
que l'homme est le chef de la femme, et que Dieu est le chef de
Christ." (1ère épître aux Corinthiens 11:3).
Dans
le coran - "Les hommes sont supérieurs aux femmes à cause des
qualités par lesquelles Dieu a élevé ceux-là au-dessus de
celles-ci, et parce que les hommes emploient leurs biens pour doter
les femmes. Les femmes vertueuses sont obéissantes et soumises."
(4/38) – Ect...Ect...
- CRAB
- 13.02.2010
I
Le_Conflit_la_femme_et_la_mère
- 2 vidéos
L'involution
-
Vidéos
1
Elisabeth_Badinter_Le_Conflit__la_femme_et_la_mère-
-
Vidéo
2 – suite -
Elisabeth_Badinter_Le_Conflit__la_femme_et_la_mère-
-
En
suivant lire - à propos de deux films - CHAOS
et DÉCHAÎNÉES
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La poésie dit l'essentiel avant que la philosophie ne s'en mêle, et dans toute l'histoire de la vie spirituelle de l'humanité il n'y a jamais qu'un seul créateur, le poète, ainsi qu’un unique miracle, la musique.
.
Athée libertaire et non athée chrétien, amoureux des arts et plus particulièrement de l'Opéra.
Prioritairement engagé pour combattre l'antisémitisme et participer au débat public afin de réunir les conditions d'un changement ouvrant la voie à une démocratie avancée. En remplaçant le système politique actuel jacobin ou monarchique par une république girondine.
Claude Bouvard
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