lundi 31 octobre 2016

Le conflit la femme et la mère


Le 17 02 2010, j’écrivais – c’est toujours d’actualité
 
NATURALISME ( du ) ; et des fausses sciences...
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MERCI MADAME
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L'involution
Madame Elisabeth Badinter sort un excellent livre sur les femmes et l'allaitement...la blogueuse Monolecte [ qui se prend de féminisme ] se demande si la féministe n'aurait pas oublié qu'il y a encore des combats, plus importants, à mener sur les droits des femmes
Il est clair que notre blogueuse auteur de l'article publié dans Marianne2 n'a rien compris...sinon, plus sûrement n’a pas fait l'effort de lire le livre de madame Élisabeth BADINTER
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Je cite un court extrait de ce que je pourrais qualifier d'art de l'amalgame et de la désinformation ; [...] '' dans le vrai monde où je vis, on ne peut pas dire que j’ai été poussée, même gentiment, sur la voie de l’allaitement maternel. Enfin, si, juste au début, le temps de comprendre que le biberon, c’est tellement mieux, surtout pour reprendre le boulot à la fin du congé réglementaire ''. […] '' On légifère abondamment sur le tissu religieusement ostentatoire... mais surtout lorsqu’il est porté par les femmes.'' […] Fin des extraits tirés de son post
Allaiter est une liberté et n'a pas à devenir ou redevenir un dogme, voilà pour le principal ce que dit Elisabeth Badinter
" Je suis une mère médiocre et je revendique ce droit "
" Qu’est-ce qui se passe lorsque l’on a lâché son emploi à 30 ans et que l’on se retrouve à devoir vivre avec un homme qui vous dégoûte à 50 car on n’a plus les moyens de partir? ", s’interroge-t-elle et c'est une bonne question
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[ Piqûre de rappel : Sur 10 divorces, sept sont demandés par les femmes ]
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Dire, je cite à nouveau Élisabeth BADINTER, " Les discours de tous ces groupes que je ne mélange pas se sont coagulés autour de l’idée de la bonne mère écologique " Fin de sa remarque parfaitement fondée, ce qu'il faut comprendre c'est que l'écologie est instrumentalisée comme '' on '' instrumentalise la religion, pour tenter d'obliger les femmes à rester '' a la maison '', ce procédé patriarcal est aussi vieux que la phallocratie
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Tous ces beaux discours '' sur la mère parfaite '' sont tenus par les chantres du relativismes culturels, ce qu'ils ne supportent pas c'est la femme autonome et libre
Et ce n'est pas surprenant de voir monter au créneau pas seulement des écologistes comme Cécile DUFLOT mais tous ceux qui insidieusement font preuve de laxisme, quand ce n'est de démagogies face aux tentatives de communautariser notre société
Élisabeth Badinter à bien raison d'insister sur les aspect pseudo naturaliste de cette idéologie émergente, pas vraiment nouvelle dans ce monde misogyne
Ce n'est pas possible de lire autant d'ânerie en méconnaissance totale du fond de son propos
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Navrant
Sur Marianne2, j'ai retenu ce commentaire, posté par yougo34 le 13/02/2010 12:53 a écrit : Je cite ; '' A mon avis au lieu d'écouter son discours sur toutes les radios vous feriez mieux au moins de faire l'effort intellectuel de lire un des chapitres du livre avant de déballer des inepties de féministe ratée à la recherche de lecteurs ratés '' Fin d'une bonne remarque, mais ce n'est pas tenir compte que '' les malades '' dans la tête estiment que les anormaux sont les autres
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Écrire sur un forum, c'est écrire pour tous ceux qui lisent sans intervenir, mais imaginer convaincre des intervenants qui vivent dans l'illusion...quelle illusion...mieux vaut en rire
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Cependant il est un fait le sexisme se porte bien chaque fois qu'il prend pour habit le voile intégral ou la burqa d'un pseudo discours qui se sert du biologique ou d'une pseudo science sociale pour définir la place de la femme dans notre société - soit en faire une captive
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L'auteure [ Monolecte ] de cet article qui manifestement n'a rien compris à l'analyse ou à la critique sociale formulée par Élisabeth BADINTER a censuré le texte que que j'avais posté sur son blog ce jour en même temps que sur Marianne2
[ Voir page 2: 58.Posté par Crab2 le 13/02/2010 05:22: AMALGAM ]
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Pour la paraphraser; '' sans doute était-elle prédisposer à la censure '' (1)
No comment, mieux vaut en rire
(1) Sa phrase: '' Je suis aussi indisposée par les ayatollahs...'' dans son texte...
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CHEMIN de TRAVERSE
17 02 2010
Le conflit, la femme et la mère
Sur ce que j'ai pu lire sur une bonne quinzaine de sites ou de forums...non seulement les intervenants [ h-f ], n'ont pas lu son livre, se réfèrent à des articles de seconde main...et je note surtout une fois de plus, font chorus ses habituels pourceaux d'Épicure qui forcément font '' Fausse route '' et se compte parmi les plus virulents
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Malhonnêteté intellectuelle
Quand '' on '' voit des responsables politiques donner '' son opinion '' comme Cécile Duflot, sans avoir lu son livre, qui réagit sur une tête de chapitre [ la maternité '' écolo '' ] - [ suivi des couches culottes ] il ne faut pas s'étonner que nombre de quidams en fasse de même...alors que le fond de son essai c'est de mettre en relief tout ce qui participe à faire régresser la condition de la femme dans notre pays [ la crise aidant ]
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Mais c'est oublier que la thématique de son propos est constitué d'une chaîne de plusieurs livres dont un des plus important et le plus dérangeant comme '' Fausse route '' ou elle prend à contre-pieds justement même des mouvements ou personnalités féministes '' bien installés ''
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Page 121: citation; '' Prôner l'allaitement à la demande aussi longtemps que l'enfant le désire revient tout simplement à priver la femme de son temps à elle
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Quand on ajoute à cela ''...[ ici lire la suite de ce chapitre '' Du lait au temps '' ] et discuter après...
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Page 145; citation: '' Bien que les résistances des hommes au modèle égalitaires soient indiscutables, elles ne sont pas suffisantes pour expliquer l'état de fait. Les devoirs grandissants à l'égard du bébé et du petit enfant se révèle aussi contraignants, sinon plus, que la....''
Lire la suite...
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Un de mes lecteurs m'écrit ; '' Sauf erreur de ma part le seul à parler du livre c'est vous Crab. Les autres commentaires portent sur le contenus de l'article et les interviews qu'E.Badinter a donné. Sans doute avez vous lu le livre, mais si vous l'avez lu avec autant d'attention que vous lisez les réponses qui vous ont été faites, vous n'avez pas du en saisir grand chose sur le fond '' Fin de ses amabilités
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Cher ami
Je me contrefiche de vos considérations qui n'ont pas d'autre objet de masquer que vous n'avez pas lu son livre
Dans mes post antérieurs sur ce forum [ comme sur d'autres forums ou sur mes blogs ] j'ai largement développé qu'il n'y a pas de contradiction entre les déclarations de madame Élisabeth BADINTER dans les médias et le foncier de l'analyse contenu dans son essai
Ce sont les gens comme vous [ genre Cécile Duflot et autres quidams ] qui se permettent de dénigrer un auteur-e- sans l'avoir lu qui plus sûrement polluent notre société.
Ce n'est pas le climat dans cent ans qui fait l'objet de mon attention, mais toutes les croyances ou idées reçues, Les inepties rabâchées quotidiennement par des prophètes plus faux les uns que les autres [ et de tous temps ], les particules que l'on respire dans l'air des villes, l'eau [ son traitement ] l'acidification des océans, les indispensables économies d'énergies à encourager, prioritairement les 22 millions de chômeurs en Europe [ 4 millions pour la seule France, dont sont majoritairement victime les femmes ], qu'un enfant toute les six secondes meure de faim en quelques endroits de la planète
Croire à ses fausses sciences c'est comme croire dans une religion [ la fonction de toute eschatologie (1) de faire culpabiliser ] ....passer son temps à croire à la fin du monde où à prier c'est se déresponsabiliser


C'est un comportement anti-citoyen, aussi stupide que de faire de l'allaitement (2) un dogme fondé sur une pseudo science de la santé, sorte de dénaturation du naturalisme, alors que les laits maternisé sont depuis longtemps de plus en plus fins et leur usage non seulement n'a jamais empêchés les femmes [ et parfois avec la participation au biberon de quelques hommes ] de construire de beaux enfants...de voir la durée de la vie dans nos sociétés développées augmenter pour tous d'environ deux mois chaque année.
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(1) L'eschatologie et les fausses sciences se recoupent quand à propos du Sida comme savent le dire les fondamentalistes de toutes les religions, c'est pour punir les humains [ eux disent les Hommes ] d'aimer faire l'amour
(1) Lire le livre...
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Inter-mezzo
Je peux résumer '' la contestation '' de son livre ainsi, une fois n'est coutume en m'en tenant '' à mes impressions '':
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Celles d'entendre le monologue d'un vieux film en noir et blanc datant des années 1945 à 50 ...où madame pipelette [ dans le rôle de la concierge ] donne [ dans l'escalier ] '' son point de vue '' sur madame Élisabeth BADINTER.
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'' Vous rendez-vous compte madame Lelonbec - la Badinter ne sait même pas faire un soufflé au fromage ''
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'' Ôoe__madame Pipelette__ mais comment est-ce possible ? ''
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'' Vous savez de nos jours les femmes ont de drôle d'idées, avec mon mari cela ne se passerait comme ça !! ''
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'' Hâa__madame Pipelette__si vous connaissiez mon mari__je vous dis pas ! ''
[.../...]
Survient madame Défi, rayonnante, sure d'elle, passe devant-elles - leur adresse un petit sourire – les deux commères s'accordent d'un seul regard - « j'en sais pas, celle-là, ze' la voyons mal »


Sauront-elles un jour, [ qui sait ? ] que la gracieuse Défi revenait de l'Hotel du Sud où elle avait retrouvé monsieur Lelonbec...
A suivre...
L'homme - la femme et le string
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LE STRING - SINON RIEN
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Réponse aux ennemis du string
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Discrimination
Sur les forums ou les blogs se déchaînent les ennemis (1) du string, bien qu'il n'y ait aucun rapport avec l'objet même du livre « Le conflit, la femme et la mère »
(1) Sans avoir lu le livre..
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Pourquoi?
Vérification faites, il est avéré que se sont essentiellement, formant le gros de la troupe, les '' éternels '' pudibonds, des extrémistes religieux, des frustrés...
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Le string
Plus sérieusement le string...c'est presque nu ou nue porté magnifiquement par des hommes ou des femme, donc difficile à accepter pour ces complexés...
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Le nu
Le nu, c'est l'être humain dans sa plus belle robe, l'artiste le peintre ou le sculpteur [entre autres] ont fait des jeunes ou vieilles personnes [nues] des chefs d'œuvres


La danse expression du souffle intérieur du corps voit des chorégraphie interprétées par des acteurs presque ou parfois entièrement nus.
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La haine
Nos pudibonds ne manquent jamais de sortir du bois, détestent Élisabeth BADINTER, parce que c'est une femme autonome, libre, indépendante financièrement...
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Lily13 m'écrit; '' je porte le string... j'aurais horreur à le faire sortir de mon pantalon et danser le raggaeton devant les messieurs que je croise dans le métro ( tout en conservant bien sûr un air parfaitement naturel et innocent...''
Fin d'une remarque, la démonstration magistrale que la meilleure façon de porter le string c'est de l'appareiller façon lily13
lily13, comme les autres intervenants '' anti-Badinter '', à travers l'exemple choisi ''pas si innocent que cela'' affecte d'oublier que des hommes eux aussi portent le string...
Chercher l'erreur...ou l'idéologie cachée...
 
Les effets de l'instrumentalisation
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L'allaitement [instrumentalisé] est devenu dans de nombreux pays le moyen de faire rentrer les femmes à la maison
C'est ce qui explique la résistance des femmes - parmi les plus qualifiées d'entre les femmes soucieuses de leur indépendance financière font le choix de ne pas enfanter
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En outre ce qui ressort des propos de ceux-celles- qui traitent de corbeaux celles qui fond le choix de ne pas procréer, oublient curieusement l'essentiel, que dans le cas de la femme confinée dans la maison c'est l'homme qui tient dans son bec le fromage
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Par ailleurs ces procréatrices '' folles d'enfants '' pour beaucoup d'entre elles, quand elles accusent les femmes qui veulent être mère et mener à bien une carrière sont de mauvaise foi
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Pourquoi ?
Systématiquement l'homme est écarté de l'enfant, les phallocrates n'en demandait pas temps pour se réjouir d'un éventuel effondrement* [ *mais peu probable en France ] du féminisme prônant l'égalité hommes-femmes
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L'enfant [ garçon-fille ] voit sa mère travailler à la maison mais pas son père, et reproduira adulte à la maison à son tour la passivité de lui opposé à l'activité de elle
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Hypocrisie ou inconscience ?
La question peut-être posée aux ''fous d'enfants'', n'est-ce pas plus égoïste de leur part de vouloir procréer dans ce monde où la haine domine largement-où la vie est impossible pour la plupart et la survie majoritairement menacée sur la majeure partie du globe?
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Ne serait-il pas plus intelligent, de faire preuve d'amour des enfants, de parrainer ou d'adopter des orphelins ?
CRAB – 13.02.2010
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Ci-dessous - la couverture de son livre - [ de l'éditeur ]


Ci-joint – un article de presse

Entretien avec Elisabeth Badinter

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par famili

Enfant ou carrière, de plus en plus, on nous oblige à choisir… Elisabeth Badinter repart au combat et déchaîne les passions.

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Trente ans après la publication de L'amour en plus (Flammarion), dans lequel elle contestait la notion d'instinct maternel, Elisabeth Badinter provoque un nouveau débat passionné avec la sortie de son livre : Le conflit, la femme et la mère (lire notre article "Le modèle de la mère critiqué"). Elle y dénonce le retour en force d'une idéologie « naturaliste » qui renvoie les femmes au foyer et constitue un danger pour leur émancipation. Comment en sommes-nous arrivés là ? Retour sur quarante années de lutte de femmes et rencontre avec une féministe de la première heure.
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A la fin des années 1970, les femmes veulent tout : des enfants et une carrière. Qu'est-ce qui leur donne des ailes ?
C'est une époque de féminisme conquérant. A l'image de Simone de Beauvoir, les femmes se revendiquent libres et entendent décider de leur vie. La contraception les y aide : maintenant, elles peuvent avoir des enfants quand elles veulent, si elles veulent. Mais c'est aussi une période économique faste. Quiconque cherche du travail en -trouve.
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Elles pensent alors parvenir à tout mener de front en partageant les tâches familiales avec leur compagnon. Se trompent-elles ?
Oui et non. Il y a bien un début de prise de conscience de la part des hommes sur l'injustice du partage des tâches dans le couple. Mais voilà : on ne change pas des mentalités installées depuis des millénaires en dix ans. Et surtout, arrive la crise économique des années 1990. ...
... Dans un contexte de chômage grandissant, la vie se fait très dure pour les femmes à l'intérieur des entreprises : absence de reconnaissance de leurs compétences, salaires toujours plus bas que ceux des hommes... Et lorsque le gouvernement met en place l'APE (une allocation égale à un demi-smic pour rentrer à la maison), celles qui occupaient les postes les moins gratifiants commencent à se dire : « A quoi bon me battre pour un emploi mal payé que je peux perdre du jour au lendemain ? Je vais faire de mon enfant mon chef-d'œuvre, ce sera mon épanouissement personnel. »
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La crise économique de 1990 a donc pour effet de renvoyer déjà les femmes à la maison ?
Oui, mais pas seulement elle. Partout en Europe, une idéologie que je qualifierai de « naturaliste » commence à se répandre de façon souterraine. Cette idéologie remet à l'honneur la notion d'instinct maternel et encourage les pratiques écologiques. Cela se traduit en particulier par une incitation très forte à allaiter, avec l'idée qu'une femme « doit » son lait à son enfant. Si elle ne le nourrit pas, elle compromet son équilibre psychologique et son développement. L'allaitement n'est plus un choix, ça devient un diktat.
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Cela va de pair avec une réassignation de la femme à la maison : quand on allaite à la demande pendant deux ans, comme le recommande l'OMS, on est à la disposition de son bébé. Difficile de reprendre le travail ! Pour ...
... peu qu'on ait deux enfants, on passe quatre ou cinq ans au foyer.
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Et celles qui font le choix de travailler alors, ce sont de mauvaises mères ?
C'est ce que sous-entend cette morale, d'autant plus dangereuse qu'elle se fonde sur le bien-être de l'enfant. Le message est clair : « Si vous ne revenez pas aux fondamentaux de la nature, ce sont vos enfants qui vont en faire les frais. » On fait croire aux femmes qu'elles doivent tout à leur enfant. Non seulement leur lait, mais aussi leur temps et leur énergie. On leur conseille de passer les trois premières années à la maison, on les incite à reprendre à temps partiel. Mais le discours « maternaliste » ne prend pas en compte deux choses très importantes. Un : quand on arrête de travailler pendant plusieurs années, le retour au travail est très difficile. Deux : actuellement, un couple sur deux ou trois se sépare. Une femme doit avoir les moyens de survivre et de faire survivre son enfant. C'est aussi une question de liberté, ça lui épargne d'être aliénée à un homme.
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Vous dénoncez une véritable régression. Pourquoi ?
Aujourd'hui, priorité est donnée à l'enfant sur la femme. C'est « l'enfant d'abord ». On est loin du « moi d'abord » des années 1970 ! Mais à trop charger la barque des devoirs maternels, on ne laisse plus aux femmes qui veulent continuer à mener leur vie qu'une seule option : tourner le dos à la maternité. Beaucoup ...
... d'Européennes ont fait ce choix. On voit apparaître un nouveau style de femmes qui disent : « Je ne me sens pas capable de donner à mon enfant tout ce qu'on me demande de lui donner, alors je choisis un autre style de vie, je privilégie ma vie personnelle et professionnelle. »
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En France, quel est l'impact de ces injonctions maternalistes ?
Chez nous, le discours culpabilisant ne passe pas si bien que ça. Les Françaises restent les plus actives d'Europe. Et les plus nombreuses à reprendre un poste à temps plein avec un enfant.
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Quels messages avez-vous envie de faire passer aux femmes ?
Je voudrais leur dire de résister à la culpabilisation qui entoure les mères. Pour être la mère la plus adéquate possible, il faut trouver la bonne distance entre les besoins de son enfant et ses désirs propres. Si on n'a pas envie d'allaiter, on allaitera mal. Mieux vaut donner le biberon, ce n'est pas un poison ! Je les supplie aussi de ne pas décrocher du monde professionnel. Y garder ne serait-ce qu'un pied, c'est mieux que de rentrer à la maison. Même si, avec la nouvelle crise économique que nous traversons, la vie en entreprise est extrêmement rude, même si travailler n'assure plus l'indépendance financière, c'est une façon de rester insérée dans la société et d'échapper à la solitude.
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On vous a accusée de vouloir détourner les femmes de la maternité...
Je ne suis ni anti-allaitement, ni contre les femmes au foyer. J'affirme simplement qu'on ne peut pas réduire les femmes à un seul bloc. Elles ont des désirs différents, et tous ces désirs sont respectables. Si j'ai pris la plume, c'est parce que les femmes qui subissent le plus de pression aujourd'hui sont celles qui refusent de se conformer au modèle de la mère parfaite et qu'elles n'ont pas forcément les moyens de se défendre. Ce n'est pas pour critiquer celles qui ont envie de rester à la maison... Chacune doit pouvoir rester libre de ses choix. Fin de l'extrait
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Autre extrait:
Une interviewe par Anne Crignon et Sophie des Désert
Publication du Nouvel Observateur
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N. O. - Ne pensez-vous pas que, si le féminisme de Beauvoir a si peu d'écho aujourd'hui, c'est qu'elle a exclu la maternité de sa réflexion et de sa vie ?
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E. Badinter. - Beauvoir a sous-estimé la question maternelle. Une fois, je lui ai demandé : « N'avez-vous même jamais rêvé d'être enceinte ?» Elle m'a répondu non. J'y ai à moitié cru. Je pense que l'expérience de la maternité est une telle aventure qu'on peut en rêver, même quand on ne veut pas d'enfant.
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N. O. - C'est l'instinct de reproduction.
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E. Badinter. - Non, arrêtez avec ça !
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N. O. - Vous continuez à penser, après Beauvoir, que la mère est une figure sociale construite ?
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E. Badinter. - Oui. Par exemple, je crois qu'on a tellement considéré la maternité comme un fait de nature qu'on s'interdit de réfléchir aux maternités éprouvantes ou ratées. Si on était naturellement déterminées à être mères, on serait toutes des Mozart de la maternité. Or il y a un nombre incroyable d'enfants abandonnés à eux-mêmes, sans même parler des violences. Je suis reconnaissante aux femmes qui, avant d'enfanter, se demandent : « Serai-je capable d'assumer ?»
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N. O. - Vous écrivez que « le bébé est le meilleur allié de la domination masculine »...
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E. Badinter. - La formule est provocatrice à dessein. Dans les années 1970, il y avait une tentative de faire pression sur les pères pour tout partager. On a été assez offensives sur ce thème. Puis ce discours a disparu. Si on considère que c'est dans l'allaitement, dans la fusion mère-enfant que se développe au mieux l'enfant, on justifie d'avance, d'une certaine manière, que les pères s'éloignent. Fin de l'extrait
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L'instinct maternel – la famille -
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Avant même de parler de faire des enfants et d'en laisser supporter tout le poids de l'éducation aux femmes, sous une profusions d'alibis comme notamment le plus important d'entre-eux, le ''mythe de l'instinct maternel'' – mythe qui sous entend un inexistant ''instinct paternel''
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Il y aura toujours des esclaves pour nier la dépendance – et pour certaines de le payer très cher quand après une séparation de se retrouver en difficulté [dans] - comment dit-on déjà? ''En famille monoparentale''
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Il serait bien de ne pas oublier que rien ne protège mieux la femme que son indépendance financière
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Un vrai problème - réfléchir sur le bien fondé de la famille et de la notion qui lui est afférente la filiation biologique – car le sujet c'est aussi celui du devenir des enfants
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Certains – j'en ai l'habitude me diront «vous voulez détruire la famille»...
La famille est une construction de religieux (1) – un archaïsme qui vole en éclat chaque fois que des femmes et des hommes se reconnaissent dans des valeurs positives où la hiérarchie est fondée sur le mérite et non pas sur valeurs négatives guerrière masculine où l'homme est présupposé supérieur à la femme
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Ce que l'on appelle les familles élargies quand les adultes qui la composent se débarrassent de leur égocentrisme sont plus susceptible de proposer un mode de vie harmonieux et paisible pour les femmes et les hommes et de construire une meilleure éducation des enfants -
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(1) - Toutes les religions duelle prônent la suprématie de l'homme sur la femme -
    Quelques exemples dans la foule des inepties que contiennent les textes masculins des religions où « dieu » n'a pas de sexe mais un genre masculin
    Paul - Epître aux Corinthiens I- 11,3 - "L'homme est le chef de la femme" -
    Augustin - La Cité de Dieu XIX - "Ceux qui prennent soin des autres commandent, comme le mari à l'épouse..." idem dans l'islam – les religions duelle [donc dont les monothéistes s'adressent à l'homme et non pas à la femme]
    "Tu ne convoiteras pas la femme de ton prochain, ni son esclave, ni son bœuf, ni son âne, ni rien qui lui appartienne."
    "Il y avait environ cinq mille hommes, sans compter les femmes et les enfants." (Matthieu 14:21).
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"Je veux cependant que vous sachiez que Christ est le chef de tout homme, que l'homme est le chef de la femme, et que Dieu est le chef de Christ." (1ère épître aux Corinthiens 11:3).
Dans le coran - "Les hommes sont supérieurs aux femmes à cause des qualités par lesquelles Dieu a élevé ceux-là au-dessus de celles-ci, et parce que les hommes emploient leurs biens pour doter les femmes. Les femmes vertueuses sont obéissantes et soumises." (4/38) – Ect...Ect... - CRAB - 13.02.2010
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Le_Conflit_la_femme_et_la_mère - 2 vidéos

L'involution
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Vidéos 1
Elisabeth_Badinter_Le_Conflit__la_femme_et_la_mère-
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Vidéo 2 – suite -
Elisabeth_Badinter_Le_Conflit__la_femme_et_la_mère-

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En suivant lire - à propos de deux films - CHAOS et DÉCHAÎNÉES





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La poésie dit l'essentiel avant que la philosophie ne s'en mêle, et dans toute l'histoire de la vie spirituelle de l'humanité il n'y a jamais qu'un seul créateur, le poète, ainsi qu’un unique miracle, la musique.
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Athée libertaire et non athée chrétien, amoureux des arts et plus particulièrement de l'Opéra.
Prioritairement engagé pour combattre l'antisémitisme et participer au débat public afin de réunir les conditions d'un changement ouvrant la voie à une démocratie avancée. En remplaçant le système politique actuel jacobin ou monarchique par une république girondine.
Claude Bouvard

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