Extrait
d’un-article publié dans Charlie hebdo
La
spécificité du terrorisme islamiste est qu'il ne circonscrit pas
l'aire géographique dans laquelle il se déploie : il exporte sa
réaction partout dans le monde. Pourquoi ? Parce que le prisme
au travers duquel il lit les interventions étrangères non pas
contre un pays d'islam (l'intervention française au Mali n'est
nullement destinée à renverser son gouvernement ni à démembrer le
pays), mais dans un pays d'islam, est celui d'un affrontement
mondial. Dans cette optique, une action de l'armée française à Gao
peut être « vengée » par un attentat commis n'importe
où, contre n'importe quel « ennemi », par un commando,
ou un individu, qui peut n'être ni français ni malien. La nébuleuse
islamiste est, on le sait depuis Al-Qaïda, engagée dans un « djihad
mondial » qui abolit les frontières de la nationalité des
combattants et des victimes. Elle est dans une logique imparable :
puisque son action se réclame d'un soutien à la oumma agressée par
une « croisade » et que la oumma comme les « croisés »
sont disséminés à travers le monde, c'est celui-ci tout entier qui
est le champ de bataille. Quiconque n'admet pas que le but ultime de
l'islam radical est l'extension de son pouvoir - sinon par la
conquête, du moins par la conversion - ne peut comprendre la nature
du phénomène islamiste djihadiste qui, s'il est amplifié par
l'intervention en Afghanistan puis en Irak, leur préexiste.La lecture des attentats à travers le prisme déformant des luttes anticoloniales et de l'opposition dominé/dominant a brouillé la vue de certains. Le Bangladesh, le Pakistan, l'Inde, les Philippines ont ainsi vu éclore un terrorisme islamiste que ne pouvaient justifier ni une colonisation ni une agression, qui mêlait l'inscription dans un schéma global et des facteurs proprement nationaux, dont l'exemple bangladais est très frappant puisque le pays ne connaît aucun mouvement séparatiste, aucun conflit avec un voisin. Les islamistes locaux massacrent au nom d'une idéologie d'exclusion de ceux qui ne se conforment pas à leurs normes, bien qu'ils soient aussi musulmans que leurs tueurs. - Jean-Yves Camus le 04/01/2017
I
MERCIJ’observe que Jean-Yves Camus auteur de l’article parle bien de terrorisme islamiste dans le but de déconstruire les pratiques ou tentatives usuelles de désinformation émanant de la plupart des « grands médias » qui cache la réalité du terrorisme islamique derrière le seul mot de terroriste chaque fois que se produit un attentat et ses conséquences
[ Piqûre de rappel : la conquête de l’Algérie par la France en 1830 a permis, à la suite des victoires de la marine américaine en Méditerranée, de mettre un terme aux razzias des esclavagistes musulmans sur les mers et sur les cotes européennes ]
I
Conséquence
du clonage des esprits par une
religion de
l’irresponsabilitéPour un croyant musulman, il faut avoir le cerveau sérieusement fêlé pour imaginer que son dieu puisse être offensé par quelques dessins de caricaturistes, et pire c’est faire preuve d’un manque d’humilité sans borne que de se faire son porte parole vengeur
I
La
haine anti-occidentale ?Le terrorisme islamique dû à des minorités musulmanes sectaires agissantes violentes, meurtrières dont les idées progressent avec le silence de la grande majorité des musulmans – un silence qui peut-être entendu comme une tolérance – c’est-en résumé ce que dit Michel Onfray – j’approuve...
Vidéo : Michel Onfray, ( extrait de sa Conférence à Oslo )
http://blvids.free.fr/Realite_de_l_islam.mp4
À
titre personnel, durant l’année qui a suivi l’attentat meurtrier
des Charlie, je n’ai pas rencontré une seule personne se déclarant
musulmane capable de me dire ( en conclusion de la discussion
) autre chose que "
on doit respecter les religions et le prophète "
- CQFD
I
Une
chance pour l’humanitéIl n’y a pas de civilisation sans religion dit par ailleurs Michel Onfray - et alors, c’est une raison de plus de nous débarrasser des modèles monothéistes du sectarisme
Que les civilisations s’éteignent - tant mieux, et pour le bien de tous, plus vite se fera la déconstruction de l’islamique mieux ce sera car notre humanité ne se conçoit que dans le monde libre, et dans notre monde humanisé, le débat public et contradictoire ne s’arrête pas là où commence la religion - mais il s’exerce au sein d’une société émancipée ou chacun est conscient que la mort est absence de sensation, que la vie est bien trop courte et qu’il n’y a pas lieu de compter sur d’imaginaires arrières-mondes
I
La
seule chose qui compte c’est la culture
Pour un être épris de liberté, d’urbanité, créatif, pour les-amoureux de la vie et des arts la quintessence n’est pas la rose desséchée d’Ispahan ni les jasmins flétris de Mossoul ( n’en déplaise à Gabriel Fauré, musicien quelque peu romantique, que par-ailleurs, j’aime bien ) mais le nec plus-ultra, inspirée par les Lumières, par l’esprit et la générosité des Lumières, la recherche exaltante et raffinée de l’éthique*1 – CRAB -
I
Suites
: Le
plaidoyer de Patrick Pelloux et Zineb El Rhazoui pour une meilleure
déradicalisationhttp://laicite-moderne.blogspot.fr/2016/10/deradicalisation.html
I
*1
:
chronologie
des
personnalités qui ont marqué l’histoire de l’humanismehttp://democrite-epicure.hautetfort.com/archive/2016/12/24/noel-2016-5890863.html
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La poésie dit l'essentiel avant que la philosophie ne s'en mêle, et dans toute l'histoire de la vie spirituelle de l'humanité il n'y a jamais qu'un seul créateur, le poète, ainsi qu’un unique miracle, la musique.
.
Athée libertaire et non athée chrétien, amoureux des arts et plus particulièrement de l'Opéra.
Prioritairement engagé pour combattre l'antisémitisme et participer au débat public afin de réunir les conditions d'un changement ouvrant la voie à une démocratie avancée. En remplaçant le système politique actuel jacobin ou monarchique par une république girondine.
Claude Bouvard
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