Qui se ressemble s’assemble
Bayonne
ou les droits des
animaux
"bayonnés" par deux ministres amoureux
de la ruralité.
Populaire
et
sublime ?
Michel
Onfray disait de Macron "un
enfant",
il aurait dû ajouter "pas
terrible"
- lequel Macron, excusez
du peu,
"au
nom de la défense de la ruralité ou du patrimoine rural",
vient à nouveau d’autoriser la chasse à courre, autant dire le
rétablissement des chasses royales ou présidentielles – sacrée
ruralité...le bon sens près de l’Élysée.
De
la présence du chef de l’État à Chambord, aucune
photo ni aucun commentaires autorisés à la diffusion sur facebook.
.
Pendant
qu’une trentaine de sangliers se vident de leur sang au son des
cors, devant les chasseurs rassemblés, résonne la parole divine
"La
chasse est un formidable atout pour la biodiversité, le
développement de nos territoires ruraux et une
activité populaire
à sauvegarder".
Voilà
les termes dans lesquels Emmanuel Macron, chef
de
la république en marche arrière s'est
adressé aux chasseurs à
l’issue
d’une chasse à courre dans la forêt du domaine de Chambord ;
mais,
à présent, parlons des siens ou de ses ministres : l’un s’est
fait sauvagement pincé par un homard sanguinaire pendant que
certains des autres, heureux comme des papes en goguette, jouisseurs
en arène, applaudissent à la torture
dans
les règles de la « bienséance
»
d’un
taureau étrillé, au possible fatigué, alors sans résistance,
enfin
mis
à mort...et
tout est bien qui finit bien on
ne compte plus ses héros,
nous sommes à n’en point douter, dans le meilleur des mondes en
marche arrière.
La
présence, avec de vrais-faux
passeports humanitaires,
à une corrida de deux iréniques
ministres Didier Guillaume et Jacqueline Gourault est une
représentation de la vraie nature de "la
France en marche arrière",
cette frange
de
France jacobine
soumise
sans
retenue
à l’être suprême, platonicienne, sans
cesse,
depuis Robespierre,
cooptée ou reconduite au pouvoir, laquelle en pays basque redécouvre
"le
peuple provincial"
dans ce que la ruralité a conservé de plus obscur, à l’écart,
au-delà de ce que le monde rural peut avoir de solaire.
C’est
tellement, pour ces deux ministres, plus facile par
leur présence dans les gradins de
défendre la corrida au lieu d’interdire le glyphosate pour
soutenir efficacement les agriculteurs ou éleveurs bios.
Bien
sûr les protestataires-défendeurs de la cause animale ont bien
essayé de se faire entendre, lesquels comme de bien entendu ou comme
d’habitude aussitôt submergés par la vague des
«
belles âmes
»,
(
toujours fortement médiatisées
), montées au créneau pour aboyer, claironner le
plus sérieusement du
monde
sur
toutes les chaînes de la télé que
dans notre pays la Justice régulièrement
rappelle
que la tauromachie n’est pas interdite parce
qu’elle
fait partie "d’une
tradition ininterrompue".
Quelle
belle
formule,
ça fait envie, mais, en réalité, plutôt hurler
de colère
qu’autre chose ;
n’est
ce pas non sans faire référence à "l’abattage
rituel",
une dérogation accordées à
des minorités religieuses attardées,
laquelle permet,
sans les
insensibiliser au
préalable,
au
nom "d’une
tradition ininterrompue",
d’égorger
vifs des animaux de
consommation
?
Tout
le monde parle toujours à propos de tout d’éduquer
les
enfants, alors,
à
partir
de cette condition faite à l’animal,
comment
leur permettre d’envisager une relation de qualité avec les
animaux
?
Pourquoi
au nom "d’une
tradition ininterrompue"
ne pas autoriser l’excision ? *1
*1
-
mutilation
génitale des fillettes pratiquées
par des
croyants modérés ou pas, rire si possible - une interdiction, pas
vraiment en
France,
comme en Espagne, suivie d’effets
par les pouvoirs publics.
En
Espagne les fillettes sont examinée avant et au retour des vacances
scolaires...
Pourquoi
au nom "d’une
tradition patriarcale
ininterrompue"
ne pas autoriser les mariages forcés – contraints,
les
crimes d’honneurs, la
lapidation des femmes suspectées d’adultères
ou de
pouvoir,
en toute quiétude,
tuer
sa
compagne insoumise ?
...et j’en passe...
CRAB
Notes
: Sénat
- Abattage
rituel casher ou halal
Dans
un rapport de novembre 2011, le Conseil général de l'alimentation,
de l'agriculture et des espaces ruraux précise que 51 % des
abattages pratiqués en France sont des abattages rituels juifs ou
musulmans, alors que les consommateurs musulmans et juifs ne
représentent pas plus de 7 % des consommateurs français.
Selon l'avis de l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), l'abattage rituel juif et musulman entraîne terreur et panique chez l'animal qui reste conscient et qui souffre durant son agonie.
Selon l'avis de l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), l'abattage rituel juif et musulman entraîne terreur et panique chez l'animal qui reste conscient et qui souffre durant son agonie.
.../...
Réponse
du Ministère de
l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt
publiée
dans le JO Sénat du 17/01/2013 - page 143
La
réglementation actuelle rend obligatoire l'étourdissement des
animaux destinés à la consommation humaine avant leur abattage.
Cependant, le code rural et de la pêche maritime (article R. 214-70)
comme le droit européen (règlement du Conseil du 24 septembre 2009)
prévoient une dérogation à cette obligation lorsque
l'étourdissement n'est pas compatible avec les prescriptions
rituelles relevant du libre exercice du culte. La Cour européenne
des droits de l'homme a d'ailleurs considéré, dans un arrêt du
27 juin 2000 (affaire Cha'are Shalom Ve Tsedek
c/France), que cette dérogation constituait un « engagement positif
de l'État visant à assurer le respect effectif de la liberté
d'exercice des cultes ». Cette dérogation fait l'objet d'un
encadrement spécifique.
Suites
:
Le
statut juridique des animaux
Maltraitance
des animaux
Qui
savait ?
À l’attention de Géraldine
RépondreSupprimerLes vegan suppriment la frontière entre l’animal humain et les autres animaux mais créent une frontière nouvelle avec le végétal, ce qui revient au même, dans la mesure où le végétal fait aussi partie du vivant, donc je ne peux souscrire à l’introduction d’une morale à géométrie variable.
.
Certains vegan voudraient, dans le but de protéger les antilopes des «vilains prédateurs», éduquer les lions pour en faire des végétariens - avec les oiseaux, lesquels mangent des vers de terre, je leur souhaite un bon courage.
.
Les gros poissons mangent les petits poissons, qu’y faire, et j’en passe... ?
Manger de la viande fait partie des cycles naturels, c’est un fait les animaux se mangent entre-eux – et ce n’est pas une affaire de morale sous le prétexte que nous humains sommes conscients.
Tout à fait d’accord pour interdire l’élevage industriel, la chasse , l’abattage rituel et de manger le moins possible de viande.
"Je suis le premier ministre de l'Agriculture à avoir une collaboratrice en charge du bien-être animal.Je suis le premier ministre de l'Agriculture qui a pérennisé le Conseil national de surveillance des abattoirs", déclare Didier Guillaume.
RépondreSupprimerRI DI CU LE, ce type ne s’entend pas parler.
À l'attention de Issa B.......l
RépondreSupprimerCrampe mentale ?
Définition de la paresse intellectuelle, c’est la faiblesse de croire dans une religion, le pire des fake news d’un autre temps, au détriment de la connaissance et de la transmission, laquelle génère toutes les inquisitions religieuses connues à notre époque.