L’AFFRONT

 

PUBLIÉ PAR FRONTPOPULAIRE

José Gonzalez, pied-noir attaqué sans gants blancs

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Analyses Politique

José Gonzalez, pied-noir attaqué sans gants blancs Abonnés OPINION. En évoquant avec émotion son parcours de pied-noir en Algérie, le député RN et doyen de l’Assemblée, âgé de 79 ans, a provoqué une série d’indignations pavloviennes venues de la gauche.

Il fallait s’y attendre. À peine José Gonzalez, député RN de la 10e circonscription des Bouches-du-Rhône et doyen de l’Assemblée nationale (79 ans) avait-il prononcé le discours inaugural ouvrant la première séancede la XVIe législature — comme le veut la tradition qui confère au plus âgé la présidence honorifique avant l’élection du vrai titulaire au perchoir —, queles haineux ont déversé leur fiel.

Et pourtant, le discours n’a pas duré bien plus de 5 minutes. Et pourtant, l’orateur n’a pas manqué d’évoquer ce « dôme de lumière » qu’est le Palais Bourbon, résonnant des débats de « vie démocratique », « lieu sacré de la représentation du Peuple français » et « symbole d’unité française » au-delà de toutes les divergences. Hélas, s’en était trop pour eux, sans doute, que l’amère vision, face à eux, de ce grand-père digne qui vient d’éliminer par choix populaire l’une de leurs jeunes comparses avec près de 60 % des voix!

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Il a, surtout, commis l’irréparable : parler avec sincérité, évoquer, plein

d’émotion, « l’enfant d’une France d’ailleurs » qu’il fut, le migrant 

rejeté, « arraché à sa terre natale et drossé sur les côtes provençales par 

le vent de l’histoire en 1962 ». Il a osé montrer une âme humaine, 

souffrante, non repentante d’exister, 60 ans après l’exil pied-noir. Il 

avait 19 ans : « J’ai laissé là-bas une partie de ma France et baeaucoup 

d’amis. Je suis un homme qui a vu son âme à jamais meurtrie — 

excusez-moi, je pense à mes  amis que j’ai laissés là-bas — ; Je suis 

un homme qui a vu son âme à jamais meurtrie par le sentiment 

d’abandon et les périodes de déchirement. » Il a osé parler avec bon 

sens et espérer que l’exigence d’unité nécessaire en temps de crise 

éclaire les débats à venir. Il a osé un appel au « respect », à « l’écoute 

», au « dialogue », plutôt qu’à « l’invective, la confrontation stérile ou 

les anathèmes ».

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Trop pour eux ; n’osant l’insulte publique, en face à face ; la toile internet asoulagé leur colique verte et rouge. La numéro deux d’EELV Sandra Regol,député du Bas-Rhin, se dit « abasourdie » d’entendre parler de l’Algérie française : « Quelle déchéance », écrit-elle. « J’ai mal à la République », continue Benjamin Lucas, député Génération.s des Yvelines. « Horreur etdégoût », poursuit Thomas Portes, passé à LFI et député de Seine–Saint-Denis, qui ajoute : « Le doyen de l’AN, député RN, a rendu hommage aux terroristes de l’OAS et à l’Algérie française. En un seul discours, le RN nous rappelle qui il est. Un danger pour la République. » « J’ai déjà la nausée »,tremble Aurélie Trouvé, député LFI de Seine–Saint-Denis. « Angoisse » ajoute Marie Pochon, député EELV de la Drôme. Et sa consœur des Hauts-de-Seine, Sabrina Sabaihi, s’alarme d’une « telle banalisation ». Gonzalez ne serait qu’un « nostalgique des assassins de l’OAS » et son discours larmoyant « une insulte à notre histoire et à nos parents ». Elle signe en lettres capitales : «jour de HONTE ».

Qui sont ces « gens » mal éduqués — fille d’enseignante ou fils de cheminot CGT, entre autres — qui réinventent le discours de leur « ennemi » politique ; ces psittacistes du poncif de la République en danger ? Des trentenaires ou quadras, nés entre 1978 et 1990 ; qui n’ont, des « évènements » d’Algérie qu’une vision sectaire apprise, partisane et faussée, qui ne sauraient, par déformation universitaire ou catéchisme familial, que surréagir dans le champ du fantasme. Qui ne peuvent et ne savent, donc, par fanatisme d’ultra-gauche, que repeindre en « exploiteurs » et « collabos » tous les pieds-noirs et tous les Harkis massacrés ! Qui ne voient, avec ce délice quasi religieux du séide vert-rouge, qu’un juste châtiment dans leurs sépultures éventrées. Apôtres du Bien réinventé ! Victimes d’une éducation ?

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En 1963, au sortir de la Guerre, l’artiste nous avait prévenus : « Les cons, ça ose tout ! C’est même à ça qu’on les reconnaît. » Ces « enragés » et «

tricoteuses », flingués nouveau genre héritiers des Pol Pot sanguinaires qui

renvoyaient les citadins au vert pour le bien de l’Humanité ; formatés aux

nouveaux dogmes imposés ; viennent, une fois de plus, nous démontrer leur utilité « bienveillante » pour assassiner lentement mais sûrement ce qui reste chez nous de la démocratie. Fossoyeurs de la France et de la

République.

Auteur Pierre ARETTE

Publié le 1 juillet 2022

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NOTA

L'homme qui a violé Karine Sanzalone, Bamdad A., est un chauffeur de taxi de 39 ans, natif de Téhéran, déjà condamné pour vol en réunion (2010), outrage (2015), agressions sexuelles sur mineurs (2016) et violences (2016). Sans passer par la case prison.

Silence assourdissant des néo-féministes wokisés.