samedi 23 septembre 2023

LE GAUCHISME CULTUREL DU PAPE MÉLENCHONNIEN

 

LA FOI

Critiquer la foi frôle le ridicule puisque la foi d’une personne est infusionnelle, donc la foi n’obéit à aucun des principes de la raison ; critiquer ce que les croyants nomment dieu est parfaitement louable puisque, aux antipodes du monde sensible, c’est une idée, un concept constitutif d’un monde intelligible inventé contre la nature des choses par Platon inventeur des arrière-mondes quasi inventeur de la chrétienté.

Pour ma part ne compte que le monde sensible des penseurs et de monsieur et madame tout le monde qui va de Leucippe, Aristippe de Cyrènes jusqu’à Michel Onfray ; soit plus de deux cents hommes et femmes philosophes, de lettres, scientifiques parfois les deux ou comme le poète Lucrèce les trois en un bien réel en même temps.

La foi ( panthéisme spinoziste ) peut être indépendante de toutes religions, quand ce n'est le cas, dans la plupart des cas, le gauchisme culturel, le séparatisme, le fanatisme ou l'inquisition n'est jamais bien loin et ce pape détestant la France et par dessus tout la laïcité est venu à Marseille essentiellement pour cracher sur ce que veut la majorité de nos compatriotes, c’est dire être souverains dans leur pays.

LE SENS DU BIEN COMMUN

Les religions n’ont jamais eu le monopole de la spiritualité, jamais il ne vint à l’esprit des penseurs de l’immanent ( spiritualité athée – vitalisme-matérialiste - monde sensible ou proche de l’athéisme *1 ), comme le fit Platon, de proposer de faire un autodafé des livres qu’il mettait à l’index ou d’occulter les faits comme le font si bien, à notre époque, les médias subventionnés avec les deniers du contribuable, ni de réécrire l’histoire où les grands chef-d’œuvres de notre culture comme les wokes, sorte de Savonarole de notre temps voudraient l’imposer à la société. quand dans toute l’histoire de la vie de la conscience. que de la pensée athée ou proche de l’athéisme n’advint ni inquisition ni aucun inquisiteur....chercher l’obscurantisme ou la barbarie ailleurs que chez les penseurs de l'immanent.

*1.

MONDE SENSIBLE

Leucippe,

Aristippe de Cyrène, sur Laïs et Socrate

Démocrite

Lucien de Samosate

Diogène

Épicure

Ésope, les fables

L’immense Lucrèce, 1er siècle avant notre ère

Phèdre, les fables

Rabelais

L’immense Montaigne

La Boétie

La Fontaine, les fables

Jean Meslier

Ce qu’il y a de valable chez Montesquieu ou Condorcet

Charlotte Corday

Olympe de Gouges

Manon Roland

Théroigne de Méricourt

Germaine de Staël

Darwin

Ce qu’il y a de valable chez Balzac, chez Georges Sand

Nietzsche

Victor Segalen

Gaston Bachelard

Marie Curie

L’immense Albert Camus

Élisabeth Badinter

L’incomparable Michel Onfray


LE PAPE À MARSEILLE

« Ne nous habituons pas à considérer les naufrages comme des faits divers et les morts à mer comme des numéros. Non, ce sont des noms et des prénoms. Ce sont des visages et des histoires.»

Question : ce discours du pape est-il adressé aux dirigeants maghrébins, aux dirigeants corrompus du sahel et d’ailleurs, sinon aux passeurs ou aux faux humanitaires en réalité pro-immigrations au service des idéologies anti-laïques, anti-culture Française grands serviteurs d’une partie du patronat qui a besoin d'une main d’œuvre sous payée et de toujours plus nombreux consommateurs pauvres ?

« L’AVANT-GARDE ÉCLAIRÉE » DE LA RACAILLE

Dans le même temps à Paris, mort de rire, les policiers se sont fait traiter de « sale race, par qui ? Par les escrocs de l’antiracisme, ou : escrocs du wokisme, islamo-gauchistes, fréristes, racialistes décoloniaux, indigènes de la république, néo-féministes, anti-laïques – tout juste 30.000 décérébrés pour toute la France.

Les français majoritairement savent parfaitement pourquoi ils ne veulent plus de l'immigration extra-européenne.

https://laicite-moderne.blogspot.com/2023/09/les-populicides-de-toujours.html

https://laicite-moderne.blogspot.com/2023/07/immigrations-lonu-ce-machin.html

Claude Bouvard ( CRAB )


mercredi 20 septembre 2023

"Il y a un gauchisme culturel en France" (Michel Onfray)



On peut rire tout

On ne peut mentir à propos de tout

Un juif se cache chez-vous, la Gestapo frappe à votre porte, vous demande si vous avez vu passer quelqu’un, vous répondez : non.

Ça s’appelle le conséquentialisme.

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On ne doit jamais mentir sur l’identité d’une personne ou d’un peuple sauf à l'instar des populicides de la macronie ou de LFI à vouloir sa disparition.

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Solidaire de ceux recherchant ce qui est juste, je ne suis ni monarchiste, ni robespierriste, ni stalinien,ni des gauches, ni des centres, ni des droites.

Claude Bouvard ( CRAB )

https://laicite-moderne.blogspot.com/2023/09/les-populicides-de-toujours.html


samedi 16 septembre 2023

LES POPULICIDES DE TOUJOURS

HOPPER

LA PENSÉE MAGIQUE

Ce n'est pas la droite des droites ( FN-RN) mais bien les gauches populicides assistées par la petite droite qui n'a eu de cesse depuis Mitterrand d'effacer la souveraineté de notre pays, puis de déliter notre modèle social en fonction d'une imaginaire régulation de l'économie, la mythique " loi du marché ''.

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LE MYTHE ERRANT

Après le tournant libéral de 93 initié par le va t‘en guerre Mitterrand soumis aux oracles de sa pythie, ses héritiers par électoralisme, une plaie pour notre pays, construiront le gauchisme culturel, hystériseront en continuo l’antisionisme en s’accommodant de la stratégie théologie du wahhabisme-salafiste qu’activent stratégiquement, un peu partout en Europe les fréristes – visant plus particulièrement la laïcité à la française.

Seulement voilà, depuis quelques temps, se réalise et se structure une résistance intellectuelle et les gauches monopolisant de moins un moins le culturel d’ici peu n’auront plus que les mosquées pour les soutenir avant de se faire avaler au sein d’un parti islamisé bon teint selon la stratégie avancée et poursuivie depuis 1920 par les fréristes.

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FÉTICHISME

D’une étroitesse d’esprit sans précédent ce petit monde du gauchisme culturel où se côtoient néoféministes racisés, les néo-théologiens wokes et islamo-gauchistes semble méconnaître que la pudeur, c’est faire preuve de retenue : à savoir que s’enfoularder ou se couvrir de pieds en cape n’est qu’exhibition.



INQUISITION MUSULMANE

Est-ce si difficile d’admettre que le port de tout vêtement islamique y compris le voile a pour objet avant tout de criminaliser les femmes qui se «vêtent normalement», lesquelles à force de se faire insulter, par peur en viennent à ce vêtir à l’islamique ?

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VICTIMISATIONS SANS FRONTIÈRE

Rappeler que les esclavagistes des tribus noires de la côte Ouest de l’Afrique avaient des esclaves blancs ( des marins ), que les arabo-musulmans ont fait 11 millions d'eunuques sur 17 millions d'esclaves pour les empêcher de se reproduire, seul Hitler à fait mieux.

Aucun esclave en métropole à l’exception de la majorité des français - la bourgeoisie dès le début du XIXe siècle a fait mieux que l’aristocratie en faisant travailler les enfants dix huit heures par jours.

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COLONISATIONS

Cinq siècles d’occupation ottomane sans la construction d’une école, d’un hôpital, d’une route...

L’Algérie, un pays riche en pétrole et en gaz pillée par une oligarchie au pouvoir complaisante envers les pires des islamistes, chaque jour qu’Allah fait, entretient et poursuit à la télévision une guerre d’indépendance hollywoodienne contre la France pour masquer son mépris du bien commun.

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DJIHADISTES DJIHABEUSES

( …/...)

c'est à nous de comprendre qu'il n'y a pas de différence de nature ou de degré entre l'islam et l'islamisme :

il faut savoir ou admettre que ce n'est pas notre intérêt de laisser venir ou revenir sur notre territoire des individus que ne sont ni des démocrates, ni capables de respecter le droit de ne pas croire, ennemis acharnés de l'égalité femmes-hommes, ennemis des homosexuels, d'un antisémitisme * des plus virulent et de toutes façons des anti-laïcs.

(…/....

*. RAPPEL: ANTISÉMITISME = ANTISIONISME

Il faut arrêter de parler des Verts pour parler d’un parti dirigé par des cadres antisionistes proches du vert de gris ou par de pseudo spécialistes du réchauffement climatique à l’instar de certains des membres du GIEC* . Les écologistes sérieux ne se présentent pas même ‘’ en tant qu’écologistes ‘’, mais en tant que citoyens connaissant bien l’histoire des climats.

En matière de climats se rappeler que des réchauffements, des glaciations, des sécheresses ou des déluges ont-été innombrables pendant des millions d’années avant même l’apparition de l’industrie à la fin du XVIIIe siècle.

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*. un de ces plus éminents représentant du GIEC s’est permis, dans le gracieux silence assourdissant des néo-féministes genré M. Panot, S.Rousseau, C. Autain et j’en passe, de, en bon frustré, traiter Marion Maréchal de pin-up, çà donne une idée du niveau de maturité de cet individu qui se fait passer pour un scientifique.

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CONSÉQUENTIALISME

On peut rire tout

On ne peut mentir à propos de tout

Un juif se cache chez-vous, la Gestapo frappe à votre porte, vous demande si vous avez vu passer quelqu’un, vous répondez : non.

Ça s’appelle le conséquentialisme.

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Entre autres : on ne doit jamais mentir sur l’identité d’une personne ou d’un peuple sauf à vouloir sa disparition.


SUITES

https://laicite-moderne.blogspot.com/2023/08/le-sens-de-lhonneur.html

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http://laicite-moderne.blogspot.fr/2014/09/djihadistes.html

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https://laicite-moderne.blogspot.com/search?q=CULTURE+FRAN%C3%87AISE

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https://laicite-moderne.blogspot.com/search?q=immigrations



samedi 9 septembre 2023

LE TRAGIQUE EST MOZARTIEN

 

Un des derniers tabous » : le suicide, un phénomène contagieux et mal traité.

Natacha Devanda · Mis en ligne le septembre 2023

En France, les décès par suicides sont trois fois plus nombreux que les accidents de la route. En parler est donc fondamental. Encore faut-il savoir comment, car trop en dire ou mal en dire, peut conduire à une multiplication des passages à l'acte. On appelle ça « l’effet Werther ». Heureusement, il existe des solutions.

Mercredi 9 août, un policier de 37 ans se suicide dans son commissariat du Val-de-Marne. Mardi 29 août, un enseignant (36 ans) met fin à ses jours dans la nouvelle école du Loir-et-Cher où il devait faire sa rentrée. Dans la nuit du 4 au 5 septembre, un policier se tue dans son commissariat de Dijon. Le 5 septembre toujours, un adolescent de 15 ans, victime de harcèlement scolaire, passe à l’acte…

Souvent relayé dans la rubrique « fait divers », le suicide est pourtant un sujet de santé publique majeur. Statistiques et chiffres en donnent la mesure : avec quelque 9 200 suicides en France par an et 200 000 tentatives de suicides, la France possède l’un des taux les plus élevés d’Europe. Et même si les suicides sont en constante diminution (-33 % depuis les années 2000), ces passages à l’acte demeurent une cause importante de décès : il y a trois fois plus de décès par suicide que par accident de la route. Or, si des campagnes de communication pour la sécurité routière existent – Jacques Chirac en avait même fait une grande cause nationale – la communication autour des suicides reste des plus discrètes.

C’est que rien n’est simple en la matière. User de périphrases comme « il a des idées noires », ou plaquer les interdits moraux ou religieux ne règlent aucun des problèmes. Pire, la négation du phénomène suicidaire ôte toute possibilité de prévention. « On est sur l’un des derniers tabous de nos sociétés. Suicide est un mot qu’on ne prononce pas, qu’on n’ose pas évoquer. Alors que c’est un vrai sujet de santé publique », explique à Charlie Hebdo Nathalie Pauwels, initiatrice du Programme de recherche et d’action Papageno. Ce dispositif au drôle de nom (voir ci-dessous) est porté par la Fédération régionale de recherche en psychiatrie et santé mentale des Hauts-de-France, un territoire fortement touché par ce fléau. Le but ? Faire de la prévention face à un phénomène trop peu connu : « l’effet Werther », autrement dit la « contagion suicidaire ».

« Suicide, mode d’emploi »

Souvenez-vous de vos lectures adolescentes : Werther, c’est ce héros de Goethe qui, par amour impossible avec sa belle Charlotte, met fin à ses jours en se tirant une balle. Dans l’Allemagne romantique du XVIIIème siècle d’abord puis dans toute l’Europe, la lecture du roman Les souffrances du jeune Werther va déclencher un engouement exceptionnel. Une « fièvre werthérienne » s’empare du vieux continent, l’équivalent d’un buzz aujourd’hui : dans les mois qui suivent la parution de l’œuvre, de jeunes Allemands se donnent la mort en grand nombre et par arme à feu, imitant le héros de Goethe.

Phénomène individuel ou collectif de psychologie sociale, « l’effet Werther » est, depuis, des décennies, analysé scientifiquement et des centaines d’études établissent l’existence du mimétisme suicidaire. Il pointe l’impact que les mots peuvent avoir sur des personnes en grande souffrance psychologique et le risque avéré de passage à l’acte chez certains lecteurs par identification avec un personnage fictif ou de célébrités qui, comme Marilyn Monroe ou Robin Williams mettent fin à leurs jours. « Bien sûr et heureusement, ça ne va pas toucher tout le monde mais les personnes en crise suicidaire peuvent trouver dans certaines lectures des validations indirectes de leur passage à l’acte », explique Nathalie Pauwels. D’où l’interdiction à la vente, en 1991, de l’ouvrage controversé Suicide mode d’emploi paru en 1982 et aussitôt accusé de faire la promotion du suicide ; ou plus récemment les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à l’égard des journalistes dans le traitement de l’information sur le sujet.

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De là à penser qu’on peut tout mettre sur le dos des pisse-copies, il y a un pas que Didier Lombard, l’ex-PDG d’Orange a franchi allègrement lors de son procès en 2019 pour harcèlement moral au travail. On explique : au début des années 2000, en pleine réorganisation à marche forcée chez l’opérateur de télécommunication, les suicides se multiplient chez les salariés du groupe. Didier Lombard, évoque alors « une mode » et provoque un tollé général. Dix ans, plus tard, lorsque le procès a lieu, les avocats de l’accusé principal ont bûché le dossier. Finie « la mode du suicide », place au si pratique « effet Werther » à servir à la cour.

Contrer l’effet Werther

« Un cas typique d’instrumentalisation », s’insurge Nathalie Pauwels. « Le suicide est beaucoup plus complexe que ça. Peut-être que la lecture des journaux a pu jouer comme un déclencheur chez des salariés d’Orange mais parce que leur coupe était déjà bien remplie. Le raccourci de Didier Lombard dessert totalement notre travail », se souvient la jeune femme qui dit avoir reçu à cette époque de nombreux appels de journalistes, désireux d’en savoir plus. Avec un fort enjeu pour elle : désamorcer « l’effet Werther » et activer « l’effet Papageno » !

Mozart plus fort que Goethe

Pour lutter contre le romantisme de Goethe, les professionnels de santé des Hauts-de-France ont convoqué Wolfgang Amadeus Mozart en créant le programme Papageno. Dans La Flûte enchantée, le célèbre opéra de Mozart, Papageno est cet oiseleur qui, abandonné par sa Papagena, se morfond et veut se suicider. Mais dans l’Opéra, Trois Garçons surgissent et l’incitent à trouver une autre issue. Papageno se souvient alors qu’il possède des clochettes magiques qui, dès qu’elles résonnent, lui permettent de retrouver sa moitié. Ce qui marche si bien chez Mozart arrive aussi à convaincre dans la vie réelle, assurent les membres du programme Papageno.

Celui-ci consiste en une nouvelle approche : informer et former celles et ceux dont le métier est justement l’information : intervention dans les écoles de journalistes, dans les clubs de la presse, au sein des rédactions… Le travail ne manque pas. « Ce sont les médias qui nous contactent. Le programme Papageno propose une sensibilisation de deux heures pour expliquer comment parler du suicide tout en contrant l’effet pervers de l’effet Werther », explique Éloïse Nguyen-Van Bajou, chargée du déploiement du programme de prévention de la contagion suicidaire auprès des médias français. Souvent, les journalistes n’ont jamais entendu parler ni de l’un ni de l’autre, « mais, à la suite du traitement d’un fait divers, ils se prennent parfois une volée de bois vert de la part des lecteurs ou sur les réseaux sociaux. On les critique sur le fait d’avoir cité le lieu ou le mode opératoire. On leur dit de se documenter un peu sur l’effet Werther ».

Reste que le sujet est délicat, car parfois, il y va aussi de l’information, des faits objectifs. Quand par exemple, l’État laisse la possibilité aux policiers de rentrer armés chez eux et que certains se donnent la mort avec leur arme de service, faut-il en parler ou pas ? « Ce n’est pas simple, reconnaît Nathalie Pauwels. Mais l’idée est déjà de réfléchir au traitement et d’être conscient de sa responsabilité ».

Les mots sont, en la matière, à manier avec précaution. « Par exemple, quand des journalistes écrivent : « il a choisi de se donner la mort », ils commettent une erreur. Se suicider ce n’est pas vouloir mourir, c’est trouver une voie pour mettre fin à une souffrance innommable, qui n’est plus vivable. C’est donc plutôt un non-choix. C’est une rage de dents puissance 1 000. Un truc qui rend fou. Quand on va chez le dentiste, on lui dit : « Arrachez-moi cette dent ». Là, on ne pense qu’à une chose s’arracher à cette vie qui n’est plus supportable. Mais, la société peut et doit réagir car il y a des choses qui soulagent. »

Pansez les maux, pesez ses mots

Le traitement médiatique sur le suicide ressemble donc à une épée à double tranchant. Elle peut parfois favoriser le passage à l’acte lorsqu’elle tend à verser dans le sensationnel ou le romantisme. À l’inverse, elle peut aussi être salvatrice, quand elle permet de glisser, par le biais d’un article, les différents dispositifs institutionnels ou associatifs mis en place en termes de prévention du suicide.

Car, depuis 2019, une circulaire du ministère de la Santé défini quatre grands axes de prévention des suicides. Des plans comme « VigilanS » ou « Sentinelles » ont pour but, pour le premier, d’entourer d’attention les personnes ayant fait une tentative de suicide, et pour le second de former des citoyens volontaires pour être en veille, afin de tenter de repérer les signes de désespoir chez les autres. « Ce sont souvent des professionnels au contact du public : le coiffeur, le pharmacien, le postier… Parce qu’ils sont spontanément empathiques mais aussi formés, ils vont oser poser les questions qui dérangent les gens comme : « Est-ce que tu as déjà pensé au suicide ? »  », précise sans fioriture Nathalie Pauwels. Puis écouter et orienter les désespérés vers les aides et les relais que sont les médecins généralistes, les psys ou le 31 14, le numéro vert de prévention du suicide.

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Au bout du fil, des infirmiers et des psychologues répartis sur tout le territoire dans 15 centres d’appels. « Ce sont 130 personnes qui y travaillent, écoutent et orientent. Ils reçoivent 800 appels par jour. En cas d’urgences, ils peuvent être très rapidement interventionnistes. Ils vont alerter le Samu pour une prise en charge, explique Pierre Grandgenèvre médecin psychiatre au CHU de Lille et intervenant du programme Papageno. Chaque appel est une porte d’entrée. Et cette idée d’une porte d’entrée, c’est la base de la prévention ».

Aux journalistes ensuite de choisir les mots justes pour évoquer ces affaires sensibles que sont les actes suicidaires et les moyens de lutter contre. « Je pense que c’est plus intéressant pour les lecteurs mais aussi pour les journalistes d’approfondir un sujet, de contacter des experts, de faire un papier d’analyse par exemple sur la sécurisation des hot spots que sont certains ponts, certains immeubles plutôt que d’en donner l’adresse exacte et les modalités d’accès ! », conclut Éloïse Nguyen-Van Bajou, une consœur spécialiste du sujet. Quand on lui demande pourquoi cet intérêt pour un tel sujet, elle répond simplement avoir été, dans une autre vie professionnelle, infirmière pendant 15 ans en hôpital psychiatrique. L’envie de peser ses mots après avoir pansé les plaies.

Publié par Charlie hebdo

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Comme tous les mozartiens " je veux la vie et toujours plus de vie ", suites :

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Claude Bouvard ( CRAB )