Soliste
– Opéra de Paris
Si
avec Bach nous éprouvons le regret du paradis, avec Mozart, nous
sommes au paradis.
Le
philosophe Karl Barth aimait à dire que " lorsque
les anges jouent pour Dieu ils jouent du Bach, mais, lorsqu’ils
jouent entre-eux, ils jouent du Mozart et Dieu écoute aux portes ".
N’est-ce pas entendre là le
piu di bellissimo
de tous les blasphèmes ?
Isabelle
Saint-Martin : peut-on parler des religions à l'école ?
Par
La
Rédaction
Nathalie
Saint-Martin, auteure de "Peut-on parler des religions à
l’école", était l’invitée d’André Bercoff, lundi 23
septembre sur Sud Radio dans son rendez-vous du 12h-13h, "Bercoff
dans tous ses états". Elle pose la question de l’utilité de
l’enseignement du fait religieux à l’école.
Dans
son livre Peut-on
parler des religions à l’école,
la directrice d’études à l’EPHE pose la question de la
pertinence d'étudier les religions dans les écoles. Un sujet
épineux où les craintes sont multiples, tant pour le respect du
principe de laïcité que pour le risque d’affirmations
identitaires trop fortes chez les adolescents.
L’enseignement
confessionnel de la religion supprimé dès 1880
Contrairement
aux idées reçues, ce n’est pas en 1905 que l’enseignement
religieux a été abandonné de "façon confessante" dans
les écoles de la République. Mais bien, une
vingtaine d’années plus tôt, "autour
de 1880-1882",
avance Nathalie Saint-Martin.
L’enseignement confessionnel "exclusivement
catholique"
est alors délaissé, les contenus tout comme les enseignants sont
"laïcisés".
Alors, lorsque la loi de séparation entre l’Église et l’État
est adoptée en 1905, la "laïcisation
scolaire"
est déjà faite.
Mais
ce n’est pas d’une manière brutale que ce processus a été mis
en place. Nathalie Saint-Martin rappelle que Jules Ferry lui-même
avait demandé "qu’un
jour de la semaine, en plus du dimanche, laisse aux familles la
possibilité d’exercer leur choix".
La loi de 1905
"garantit la libre conscience et la liberté de culte",
il
n’y a pas de
"religion d’État",
ni "d’irreligion d’État",
souligne l’ancienne directrice de l’Institut européen en
sciences des religions (IESR). Il n’y a ni prosélytisme, ni
attaque sur les religions.
Une
solution malgré des risques
Aujourd’hui,
c’est dans un nouveau contexte que la question se pose de nouveau.
"Compte
tenu de la pluralité accrue de la société française, de la
massification scolaire, il
y a des éléments de culture de l’humanisme de savoirs qu’il
faut apprendre",
affirme Nathalie Saint-Martin. "Les
choses ne sont pas connues",
remarque-t-elle faisant référence à la perte d’une "culture
religieuse commune",
par le catéchisme ou la baisse de la pratique. Alors une question se
pose. "Doit-on
les apprendre à l’école ou ne doit-on jamais en parler alors
qu’on en entend parler partout ?"
Pour
éviter
"le déni",
Nathalie Saint-Martin propose que l’on aborde la question des
religions d’une manière "non
confessante, par la connaissance et le savoir".
À ceux qui craignent une atteinte à la laïcité, la directrice
d’étude à l’EPHE répond au contraire, que "parler
de manière distancier et objective comme fait de culture et de
civilisation, c’est mettre en œuvre une laïcité qui n’interdit
aucun domaine du savoir",
rassure-t-elle. Une autre crainte, celle de l’affirmation
identitaire notamment chez les adolescents. Pour Nathalie
Saint-Martin, pas question d’avoir une approche naïve. "Il
n’est pas question d’en faire une heure spécifique dédiée à
l’enseignement des religions. Il faut en parler à travers les
programmes scolaires, lorsque le thème l’impose".
SUD
RADIO
L’athéisme,
pourquoi pas ?
Parler
des religions à l’école, ce sont toujours les mêmes, bon an mal
an, lesquels entendent faire passer ces fables ou fictions pour de
sérieux objets d’études ?
Encore
heureux de ne pas en faire une heure
spécifique dédiée à l’enseignement des religions,
"
… il
faut en parler en
parler à travers les programmes scolaires, lorsque le thème
l’impose
",
certes, mais dans ce cas, pour en contrepartie parler de l’athéisme
va-t-on trouver dans les programmes scolaire un thème qui l’impose
?
Lesquels
professeurs
auront
la force de caractère ou le courage d’expliquer aux élèves que
les
religions sont des Fake news d'un autre temps,
ô combien lointain ?
L’école,
c’est le lieu de l’enseignement et
de
la transmissions des savoirs ou des connaissances - disserter sur les
croyances trouve largement sa place dans la matinée réservée aux
religions sur une chaîne de
télévision publique,
anormalement, ce
qui va à l’encontre de la laïcité,
étant
donné que
n’est
pas
prévue
en
égale
contrepartie
une
matinée allouant
cette
possibilité
de disserter
sur
les
philosophies de l’athéisme *1.
*1.
Lucrèce
et Nietzsche, par exemple...et
tant et tant d’autres grands auteurs.
Religion
et pudibonderie sans frontière sont les deux mamelles de
la détestation du corps, une
idéologie plus
particulièrement sacralisées
dans les
sociétés patriarcales par des
religions monothéistes
plus mortifères
les
unes que les autres.
Imaginez-vous
un enseignant dire à ses élèves qu’il faut incroyablement
détester son corps au point de faire le choix de se laisser
crucifier ?
Ou
encore exposer qu’il est quasi impossible de trouver plus sexiste,
homophobe, athéophobe et antisémite que le texte du coran ou hilare
rappeler que
le prophète n’a pu à
cheval voler
dans
le ciel de la Mecque à Jérusalem...et autres bouffées de délires
?
Ni
raconter sans rire que la mer rouge s’est ouverte pour laisser
passer Moïse et son troupeau avant de se refermer sur pharaon et sa
troupe ?
Dans
notre pays 63
%
de nos compatriotes sont sans religion et la majorité des jeunes de
16 à 29 ans se sont en
2017
déclarés incroyants ce qui montre bien
qu’en matière de spiritualité ce
qui compte pour
eux n’est
pas de
sublimer
la pulsion mortifère sur
laquelle s’appuient les monothéismes pour inventer des
arrière-mondes (
l’au-delà
)
sans autre objet que de cloner « les
esprits
» dans la détestation du corps ( surtout
celui des femmes
).
L’esprit,
l’âme et le libre arbitre sont des inventions religieuses - quel
enseignant
sera capable de dire aux enfants que le corps n’est pas un
réceptacle, une sorte de boîte plus ou moins zébrée, selon les
régions du monde, lequel enferme, sensés
être libéré par la mort,
l’esprit, l’âme...?
Nul
ne peut néantiser ce qui est advenu, seul le passé est éternel,
seule la mort est éternelle, alors, la mort n’est pas à craindre
puisqu’il n’y a pas d’au-delà ailleurs que dans l’imagination
des hommes et la religion n’est pas un pont mais un danger des
plus toxiques pour l’Homme - qui osera dire cela à ses élèves ?
Le
corps n’est pas une boîte.
Parler
de l’athéisme, c’est se référer exclusivement
à
la pulsion de vie et apprendre
(
si
ce mot a encore un sens
)
de
la multiplicité des pulsions du corps pensant -
le corps pense,
et
donc pour les incroyants ou les déistes sans religion,
seule
compte partant
des réalité-réelles,
pour
construire notre société ou pour réaliser notre civilisation,
la recherche permanente de l’éthique.
Citation
:
-
" Dieu ne s’est pas créé lui-même, il est le fils de
l’orgueil humain. Dieu nie le monde, et moi je nie Dieu ! " -
Albert
CAMUS
Citation
:
Le
mot progrès n'aura aucun sens tant qu'il y aura des enfants
malheureux
Le monde est dangereux à vivre ! Non pas tant à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire. Albert Einstein
Le monde est dangereux à vivre ! Non pas tant à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire. Albert Einstein
Dans
toute l'histoire de la vie spirituelle de l'humanité, l'invention du
monothéisme est la racine du pire des sectarismes.
Le
principe du débat contradictoire
dans l’objectif de sortir tous
d’accord
d’un tour de table est l’expression
majeure de la Culture Française,
lequel
ne s’arrête pas là ou commence les religions.
Parler
de crampe mentale,
c’est nommer correctement la paresse intellectuelle dont la
faiblesse de croire dans une religion, laquelle génère toutes les
inquisitions religieuses connues à notre époque au détriment de la
connaissance et de la transmission.
Ne
jamais oublier que dans les pays non-laïques
où
les croyants sont en surnombre, les premiers persécutés sont les
athées, les femmes et les homosexuels, suivez mon regard...
va-t-on trouver dans les programmes scolaire un thème qui impose
d’en
parler ?
-
CRAB
Suite
–
Civilisation
Suite
2
–
Sorties
scolaires
À l’attention de N...a B.......m - ( qui se dit conservatrice )
RépondreSupprimerN...a, je vous le dis tout de suite, je ne me considère pas responsable et je me contrefiche de l’ex-colonisation.
.
Quand à l’esclavage et la traite des esclaves, c’est dans les pays à population majoritairement noire ou les pays dominés par des musulmans que cette pratique sordide se perpétue.
Noter que la France avait interdit l’esclavage ou la traite des esclaves dans ses colonies et protectorats, qu’en est-il à présent ? Faut-il vous faire un dessin ?
Le féminisme universel, je n’en doute pas un instant, ne finira jamais de vous déranger car il se contrefiche de la couleur de la peau comme de l’ex-colonisation, je vous le promets.
.
Science n'est pas croyance mais conscience qu'on ne sait que très peu de choses.
.
La religion, c’est le clonage des esprits. - Les trois monothéismes sont des mythes qui se nourrissent de tous les mythes, pour l'essentiel, depuis le livre des morts de l'ancienne Égypte et d'un récit épique de la Mésopotamie, l’épopée de Gilgamesh.
Blasphémer, c'est la quête de nouveau.
On n’a une deuxième vie quand on n’a compris qu’on n’en n’a qu’une – attendu que la mort est absence de sensation – d’autre part, on n’a jamais vu un cadavre donner une conférence de presse ni se plaindre de l’autopsie.
J.C - Haïr son corps au point de se laisser crucifier c'est le pire des exemples à donner aux jeunes génération.
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RépondreSupprimerÀ l’attention de S...a W......n - Changer la société
Oui je cite souvent Nietzsche ou Michel Onfray – ce qui ne m’empêche pas de penser à mon tour, en dépit du conservatisme des élites du monde politicien ou de la société civile, lesquels se présentent progressistes en faisant des sauts de cabris ‘’ l’Europe, l’Europe, l’Europe ‘’, que, malgré ceux-là, la fin de la civilisation chrétienne est dors et déjà consommée ; sans se lancer dans une religion nouvelle, le remplacement de la civilisation chrétienne se réalise certes trop lentement par la recherche permanente de l’éthique.
Comprendre qu’il n’y a ni au-delà ( arrière-mondes ), ni âme ou esprits séparé du corps, c’est prendre conscience que notre corps pense – c’est sentir en profondeur la multiplicité de ses pulsions ;
En cela, si les féministes comprenaient vraiment Nietzsche, ils s’attaqueraient à toutes les religions du monothéisme, lesquelles sacralisent les patriarcats d’Orient comme d’Occident, dans cette configuration de fortes mobilisations anti-religions nos sociétés s’humaniseraient à pas de géants.
À l'attention de C....e
RépondreSupprimerCe qui ne laisse pas indifférent
[ Le récit d’un Univers créatif nous apprend que nous sommes tous des poussières d’étoiles. Nous sommes des êtres interdépendants dont le bonheur dépend de celui des autres. Sachons ne pas l’oublier. Henri GÉNARD ]
Pourquoi et fort inutilement les religieux ont inventé un créateur quand l’horizon de notre connaissance de l’histoire de l’univers se limite aux environs de 14 milliards d’années ?
...sans compter que la longue marche de notre univers ( probablement existe-t-il des milliards de milliards d'univers ) se poursuit - ce qui exclut l'idée ou le principe même de création mais confirme une inventivité stupéfiante de l'univers pour aboutir à l'apparition de la vie et de la conscience devant laquelle l'émerveillement est de mise au contraire de l'explication simpliste religieuse, notoirement déplacée et par dessus tout des plus prétentieuses - Crab 16 Juillet 2015
À l'attention de C....e - Donc d'après vous '' on doit dire aux élèves que les religions sont une explication du monde comme une autre '' mais ne pas leur dire que '' les religions ne sont que des fake news d'un autre temps '' - et pour quelles raisons ? L'école est le lieu de la transmission des savoirs et des connaissances et n'a pas pour fonction, avec le plus grand sérieux, de transmettre une explication erronée de l'histoire de l'univers - mais très exactement le contraire.
RépondreSupprimerÀ l'attention de N...a K...m - - - - Le financement public des établissements privés confessionnels ouvert par la loi Debré en 1959 a suscité une pétition laïque de refus avec 10.813.697 de signataires – et le pouvoir jacobin, comme de bien entendu, n’en a pas tenu compte.
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Loi de 1905 - qu'il faut rétablir sur l'ensemble de nos territoires.
La République assure la liberté de conscience.
Ce sont les termes employés dans la loi de séparation des Églises et de l’État du 9 décembre 1905. La liberté de conscience est désormais celle de tous les citoyens : croyants, athées, agnostiques, ou même indifférents en matière de religion. Avant 1905 quatre cultes étaient reconnus : catholique, réformé, luthérien et israélite. Ils avaient un statut d’établissement de droit public, et un financement public. Après 1905, il n’y a plus de privilège pour aucun culte. La liberté de conscience, de croire ou de ne pas croire, est la même pour tous. La liberté religieuse (le libre exercice des cultes, dit la loi) est une des conséquences de la liberté de conscience. Si on se restreint à la liberté religieuse, on omet de mentionner celle des athées et des agnostiques.
.
Les cultes n’ont plus de statut de droit public. Ils relèvent désormais du droit privé.
Féminisme – définition
RépondreSupprimer.
Féminisme chrétien ou musulman – un oxymore
.
Féminisme de boudoirs – intégration du bégaiement dans lecture d’un texte ( écriture inclusive )
.
Féminisme victimiste ( doloriste ) - essentialise les hommes
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Féminisme dit de l’intersectionnalité – essentialise l’homme blanc et surtout la femme blanche ( un mouvement occidentalophobe d’un racisme aggravé )
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Féminisme universel – il ne connaît pas la couleur de la peau ( se préoccupe de l’égalité femme homme )
.
Féminisme par la " manière d’être " - sans guide spirituel ni protection par la loi, un féminisme affranchit de tous les tabous
Suite
https://laicite-moderne.blogspot.com/2018/08/feminisme-universel.html
'' l’action est plus louable que la parole '', c'est vrai que des femmes comme Aspasie, Messaline, Ninon de Lenclos ou Brigitte Bardot ont fait plus pour les femmes que toutes les Simone de Beauvoir réunies en une seule auteur ou théoricienne du féminisme, à plus forte raison quand le '' féminisme '' '' s'interdit '' d'être universel. Suite
RépondreSupprimerPar sa " manière d’être "
Une vraie femme.
https://laicite-moderne.blogspot.com/2018/09/par-sa-maniere-detre.html
La religion et une expression de la maladie d'illusions : Quant à ceux qui sont croyants, leurs œuvres sont comme le mirage de la plaine ; celui qui a soif prend cela pour de l'eau jusqu'à ce qu'il y arrive et ne trouve rien.
RépondreSupprimerAnti-coran.
Réponse à plusieurs lecteurs
RépondreSupprimerLe '' vivre ensemble '' relève d'une bouffée de délire quasi religieuse - la réalité-réelle c'est de construire ensemble la société, et c'est bien là ce qui fait toute la différence.
Depuis l'antiquité aucune religion n'a conduit nulle part dans le monde à la paix.
L'athéisme, c'est la recherche permanente de l'éthique et cette philosophie qui se préoccupe essentiellement de l'intérêt de tous ne peut se passer de la critique athée et féministe de toutes les religions du monothéisme.
L'invention monothéiste, n'est-elle pas la racine du pire des sectarismes?